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Un nom qui claque au vent de la destruction comme un étendard funeste

Wildside

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Références

  • Gamme : Cyberpunk
  • Sous-gamme : Cyberpunk 2020
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Supplément de règles et de contexte
  • Editeur : R. Talsorian Games
  • Langue : anglais
  • Date de publication : janvier 1993
  • EAN/ISBN : 2-937279-42-0
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 96 pages.

Description

Wildside est un supplément traitant de l'underground : la rue, les affaires criminelles, et bien entendu les fixers qui sont les premiers acteurs de la jungle urbaine. Le Chapitre 1 Fixers leur est d'ailleurs dédié. Cette classe de personnage regroupant tout homme d'affaire à la frontière (voire au-delà) de la légalité est disséquée sur une trentaine de pages. Pas moins de trois systèmes de gestion de contact variant en complexité sont proposés pour la simulation du réseau de connaissances qu'entretient un fixer. Les deals, la négociation, et l'honneur chez les fixers sont des notions également abordées, avant de proposer toute une série de spécialisations légales ou illégales, plus d'une vingtaine au total. Certaines ont même des profils spécifiques, d'autres sont recommandées pour n'être utilisées qu'en tant que des PNJ.

Le second chapitre Name of the Game s'attaque à la gestion du "business" et à la création d'un PJ fixer, aux concepts et aux façons de jouer. Il est expliqué comment monter son organisation et gérer ses affaires, ainsi que le rôle du fixer vis à vis des autres classes de personnage, et les façons d'organiser une campagne centrée sur cette classe.

Le troisième chapitre Tools of the Trade présente les façons d'influencer les gens, et les relations interpersonnelles, le marchandage et l'argent électronique : banques virtuelles, puces de crédit. L'argent est passé au crible : économie, marché noir, utilisation du liquide, différentes monnaies. Le problème de l'identité électronique (SIN) et des méthodes pour modifier ou créer de fausses identités - vaste marché - sont finalement énumérées.

Le chapitre quatre The Street traite de la rue, prenant comme exemple High Street à Night City, proposant des tables de rencontres aléatoires, et différents événements à glisser dans vos aventures : racket, combats arrangés, crimes technologiques, etc. Les crimes technologiques notamment sont approfondis. On trouvera non seulement des informations sur le piratage des réseaux de communication (cellulaires, net, etc.), le vol de robots, mais également le trafique de drogues high-tech. On peut aussi visiter la "culture" de la rue, ses coutumes néo-tribales et son argot, et on trouvera par ailleurs de nouvelles compétences. Le dernier chapitre Appendices présente rapidement sept religions, depuis les grands classiques jusqu'aux nouvelles sectes (Malism, Digital Divinity, etc.), et traite également de politique, présentant sommairement les différents partis en puissance aux USA pour approfondir le background du pays.

L'ouvrage se termine sur une bibliographie et filmographie courtes toutes les deux, ainsi qu'un dictionnaire d'argot, et des tables d'événements aléatoires et d'atmosphère.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 3 avril 2013.

Critiques

Coredump  

Ce supplément, dédié à notre ami le Fixer, permet non seulement d'approfondir ce genre de personnage, mais aussi de travailler le coté underground de la rue. Fini les intermédiaires anonymes, ici la rue est passée au crible. Malheureusement, certains aspects "évidents" sont mis en avant comme des révélations, ce qui donne parfois l'impression d'un certain remplissage. Heureusement, le texte est dense, et si certains passages sont superflus (notamment les règles concernant la rue, comment se passe un deal, les différent types de fixers, etc), on trouve également du bon. De nombreux élements sont factorisés d'autres suppléments (Night City, Hardwired, Protect & Serve) et parfois améliorés. En bref, ce supplément oscille entre le neuf et l'ancien, essayant d'expliquer sans apporter beaucoup de nouveauté, et on peut être déçu par son contenu "candide" vis à vis de la sous-culture urbaine.

poums  

Très ciblé , ce sourcebook est LE guide de la rue, de sa faune bigarrée et de son écosystème si tourmenté. Bien qu'un peu brouillon à mon goût, on y trouve tout ce qui permet au rôle de fixer, l'être de la rue ultime, d'être autre chose qu'un fourre-tout-à-tes-copains-pour-pas-cher.

Un petit point négatif cependant : la "règle" sur la création des drogues n'est pas interessante ( voir pour cela Grimm cybertales).

Bref, à avoir et surtout à lire.

The King  

Wildside est un « splat book », comme le nomment les Américains, c’est-à-dire un livre de clan, de classe (de personnage – je précise) etc. Le genre d’ouvrage proche du recueil parfait du commercial qui indique tous les avantages (et parfois les inconvénients) de telle ou telle classe. Dans le cas présent, il s’agit du Fixer, le gars de la rue qui recèle et refourgue tout et n’importe quoi. Evidemment, on peut s’attendre à diverses spécialisations dans un livre de 96 pages : indic, vendeur d’esclave, d’organes, d’armes, de substances diverses et variées, prêteur sur gages, etc. C’est très complet et surtout il y a tout un chapitre pour développer, selon trois méthodes différentes, les relations que peut avoir un fixer en fonction de sa compétence spécialisée. A ma connaissance, c’est d’ailleurs la première fois qu’un bouquin développe autant le côté relationnel d’un personnage et qui n’est apparu que tardivement dans la V6 française ou la récente V7 de l’Appel de Cthulhu, pour citer un exemple.

Malgré tout, je reste dubitatif quant à la possibilité de jouer un tel rôle (le nom des classes de perso dans Cyberpunk) dans une aventure, tellement c’est un gars qui doit rester sur le qui-vive H24 pour se protéger, mais aussi pour rester informé et puis, c’est un gars qui fait du business en permanence. C’est cependant un rôle indispensable à un groupe puisque c’est généralement lui qui aiguillera les PJ sur un scénar (comprendre un client cherchant une équipe) ou sur du matos rare et/ou illégal. C’est aussi le genre de type qu’on va voir quand on veut un rendez-vous avec le big boss du quartier. Ce chapitre qui fait 40% du livre n’est cependant pas sans défaut et connaît le même degré de verbiage que les suppléments de ce type.

Les chapitres suivants sont consacrés à des recommandations sur les attributs à booster et les compétences à choisir. Je retiendrais tout de même la description (brève) de certains quartiers chauds qui complémentent assez bien le guide de Night City, ainsi qu’un bref chapitre sur les diverses religions et les différents partis politiques.
A l’instar de la plupart de ces suppléments, il n’y a malheureusement pas de scénario pour tirer profit des informations présentées, ce qui est à mon avis son principal défaut.

Critique écrite en novembre 2021.

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