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One Shot One Kill

Références

Thème(s) : Contemporain, Contemporain Fantastique

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  • Moyenne des critiques : 0

Description

One Shot One Kill, ou "OSOK", est avant tout un jeu de narration. L'ambiance recherchée est celle des films d'action du cinéma de série B, les grandes productions hollywoodiennes, les films d'arts martiaux... Ici la réalité cède le pas devant le style, que l'on souhaite rapide, intense, et haut en couleur.

A cet effet, le système de règles proposé est assez léger. Ce sera au meneur de jeu, appelé "Boss", et aux joueurs, les "Durs", de trouver leurs ambiance et style de jeu communs. Une des règles fondamentales est de favoriser la narration intense, vivante et brutale, aussi extravagante soit-elle, y compris sous forme de scènes théâtrales réellement jouées. Ainsi un joueur peut obtenir des bonus s'il décrit particulièrement bien une action effectuée ou subie par son personnage ou s'il utilise une musique d'ambiance adaptée, s'il joue la scène avec d'éventuels accessoires et de manière convaincante. Un pistolet ne sera jamais à court de munitions, sauf lancer de dés particulier (double 1), ou si cela sert le scénario ou l'ambiance...

Les personnages sont définis d'abord par leur style/cliché, plus ou moins réaliste ou extravagant, et par leur "alignement (a)moral", plus une malédiction et un trait spécial positif. Il est également défini par six talents essentiels : puissance, rapidité, précision, ego, impulsivité et personnalité. Ceux-ci permettent de déterminer le potentiel, c'est à dire le nombre d'actions du personnage en combat et les points de stress qui représentent les points de vie. Enfin, les personnages disposent de compétences et spécialisations apprises, ainsi que de lacunes, des compétences quasi irréalisables. Plusieurs traits distinctifs permettent de personnaliser chaque Dur, et aider voire contraindre les descriptions des scènes impliquant le personnage, en fournissant même des bonus à certaines actions. Le Karma permet d'annuler le FUCK si c'est en accord avec la "moralité" du Dur, et le Cul permet de relancer les dés ou d'avoir un bonus un nombre limité de fois plus un effet spécial, d'une certaine manière magique, propre à chaque style de jeu et chaque personnage.

La résolution des actions est déterminée par le lancer des dés d'action, soit deux dés à six faces en règle générale. C'est un succès si le résultat est d'au moins 7. Il faut ajouter au lancer certains bonus liés au personnage : compétence, talent, pouvoir... et qualité de description. Le tout est réuni sous le sigle italien BIP. Et retrancher des malus déterminés par le cadre, les circonstances - le FUCK. Un double 1 est toujours mauvais pour le personnage, et un double 6 est une "explosion de dés" : on rajoute alors le résultat d'un dé supplémentaire. Si le résultat est assez élevé, le personnage peut obtenir, en plus d'une réussite remarquable et remarquée, l'équivalent des points d'expérience, les points SHARE, sorte de reconnaissance de la satisfaction du public devant une scène de film. L'essentiel n'est donc pas le scénario, les objectifs à atteindre, mais aussi la manière employée.

Le jeu a connu trois éditions, de 1999 à 2005 : la première était une production confidentielle, un pur jeu amateur, la deuxième, "édition ultime", était à compte d'auteur, vendue en 2003 à une convention italienne et la dernière est sortie en 2005, chez l'éditeur italien Rose & Poison.

Les derniers ajouts sur cette gamme

Gamme Générale

Titre de l'ouvrage
Type ouvrage
Parution
Langue
Editeur
Support
One Shot One Kill
troisième édition
Livre de basejanvier 2005Rose & PoisonPapier

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 18 mars 2010.

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