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No power in the verse can stop us

Alone Against the Frost

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Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre de 120 pages, dos carré collé.

Description

Publiée initialement en 1985 sous le titre Alone Against the Wendigo (Seul face au Wendigo), Alone Against the Frost est une aventure solo de type « Livre dont vous êtes le Héros » qui a été réécrite et révisée pour être adaptées aux règles de la 7ème édition. Les références au Wendigo ont été supprimées dans le cadre des règles de sensibilité en cours aux Etats-Unis.

Le livre commence par une page de garde, suivie des Crédits (1 page), d’une Table des matières (1 page), d’une Introduction (1 page) et d’une Préface de l’auteur relative à cette nouvelle édition (1 page).

Getting Started (2 pages) présente le personnage principal de l’aventure, le Dr Nadelmann, spécialiste en anthropologie, qui peut être au choix un homme ou une femme, les compagnons qui l’accompagneront dans le Grand Nord canadien, l’utilisation des points de chance, ainsi qu’un résumé des règles sur les combats et la santé mentale.

Alone Against the Frost (100 pages) constitue l’aventure proprement dite, durant laquelle le PJ explore une région reculée du Grand Nord canadien, dans le cadre d’une expédition financée par l’Université Miskatonic d’Arkham. Elle comprend 654 entrées de tailles inégales. Outre le Dr Nadelmann, le joueur est assisté par 3 universitaires et 1 guide local, chacun ayant des caractéristiques et des compétences spécifiques. A noter que si les caractéristiques du personnage principal sont déjà fournies, il incombe au joueur de répartir 360 points de compétences professionnelles et 180 points de compétences d’intérêt personnel. S’agissant d’une expédition en territoire inconnu, il n’y a pas d’autre but initial que de découvrir des indices concernant la culture des tribus locales, ainsi que la faune et la flore. Bien qu’aucun niveau de victoire ne soit donné, il revient au joueur de ramener si possible tous les personnages sains et saufs et de rapporter des indications qui permettront de financer des expéditions ultérieures. En cas de décès d’un ou de plusieurs membres du groupe, le Dr Nadelmann devra également répondre de sa responsabilité auprès des autorités canadiennes.

Afterword (2 pages) est une note de l’auteur relatant la genèse de l’aventure initiale et sa fierté d’avoir écrit un article dans le magazine Sorcerer's Apprentice sur l’impact émotionnel induit par les rencontres avec les créatures du Mythe, que Sandy Petersen adapta à l’Appel de Cthulhu pour créer les règles de santé mentale. Investigator Sheet (10 pages) correspond aux fiches de personnage de chacun des cinq membres de l’expédition. Character Backstories (1 page) clôt le livre par un explicatif de l’histoire préliminaire des membres du groupe.

Cette fiche a été rédigée le 17 juillet 2021.  Dernière mise à jour le 29 juillet 2021.

Critiques

The King  

Dans le fond, il n’y a pas grand-chose à redire. Autant Seul face au Wendigo, l’aventure de 1985, ne m’avait pas vraiment plu à cause des rencontres fortuites assez similaires à des tables de rencontre aléatoire, autant cette réédition a globalement gommé ces éléments arbitraires. Le seul souci est qu’il faut vraiment être dans une ambiance « Grand Nord » (le film « Antarctic Journal » est donc particulièrement conseillé), car on se déplace sans trop savoir où l’on va, ni ce qui va se produire, mais il est certain que ce n’est pas une aventure de tout repos et si finir l’aventure est déjà difficile en soi, garder tous les membres du groupe en vie sera une véritable gageure.

La réécriture du texte donne vraiment envie de tout explorer, à nos risques et périls, évidemment. Par contre, le guide local n’a pas franchement d’incidence sur l’exploration et il sert donc plus à effectuer des jets de compétences spécifiques qu’à donner son avis. L’absence de but précis, contrairement à Alone against the Dark, risque aussi de générer une certaine monotonie, car on aura parfois l’impression de tourner en rond en continuant de chercher quelque chose sans savoir vraiment quoi. Mais Cthulhu oblige, ce seront des emmerdes 8 fois sur 10. Il n’y a pas non plus de dosage de la réussite, ce qui fait qu’il est quasiment impossible de savoir s’il faut rebrousser chemin et retourner vers la civilisation ou poursuivre l’aventure, hormis évidemment si tous les autres membres du groupe ne sont plus là. Le fait de devoir répondre du décès éventuel des autres membres ajoute une touche de pessimisme propre aux aventures de l’Appel de Cthulhu et même revenir en vie n’assure pas nécessairement la victoire.

Il est clair qu’un scénario de ce type peut être intéressant sous forme de film, comme peut l’être Antarctic Journal, mais il faut vraiment être motivé pour explorer jusqu’au bout cette contrée dans le cadre d’une partie solo.

Critique écrite en juillet 2021.

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