Livret A4 de 128 pages à couverture souple.
Elquest seconde édition compile Elfquest première édition et des éléments du Elfquest Companion.
Le livre se compose de deux parties. Tout d'abord, le "Elfbook" (84 pages) mêle présentation du monde, résumé des vingt premiers épisodes de la BD et règles. La création de personnage s'axe autour de celle d'un personnage Wolfrider (Maître Loup). Cependant, un chapitre permet de créer d'autres types de personnages : autres elfes, humains, trolls et même preservers. Du côté des originalités, signalons deux petits chapitres : un conseil sur le choix d'un nom elfique, l'autre guide astucieusement la création du dessin de son elfe.
Ensuite, le "Worldbook" (36 pages) se compose d'éléments disparates : un bestiaire, un chapitre consacré aux loups du Monde des deux lunes ou un autre à la tribu de Cutter. On y trouve également quatre scénarios :
- "the rescue" est un scénario ayant pour but de secourir un elfe capturé par des humains
- "lord of spider" met les elfes aux prises avec une forêt où pullulent les araignées géantes.
- "fire flight" est prévu pour des elfes des plaines qui devront affronter les affres d'un feu de prairie
- "the dying river" amènera les elfes à decouvrir l'origine de la mystérieuse pollution qui frappe leur rivière
La fin du livre est occupée par des tables et des fiches de personnage.
Elfquest est très lié à la BD dont il est issu, le livre est truffé de dessins et même de planches entières de l'oeuvre. De très nombreux personnages de la série ont droit à des illustrations couleur pleine page et à la description complète de leur caractéristiques chiffrées. La carte qui accompagne le livre retrace l'itinéraire de Cutter et de ses compagnons. Richard Pini se fend même d'une préface et d'une postface d'une page chacune.
La VF a le même contenu que la VO mais les illustrations intérieures sont en noir et blanc. La carte du monde est en encart dans le livret. Les 4 scénarios sont "à la rescousse", "menace dans les bois", "le Seigneur des araignées", "feu de prairie".
On notera qu'un certain nombre de termes, et notamment les noms des personnages principaux de la B.D., ne sont pas traduits dans le jeu de rôle. Certaines traductions seront proposées dans le livret accompagnant l'écran.
Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.
Ouah l'autre hé qui met 5 à Elfquest ! Pas d'affolement.
J'avoue que j'ai été très agréablement surpris par le potentiel de ce jeu. Je m'explique. Je cherchais ces derniers jours un bon petit jeu pour initier des amis au jdr. Bon. Habituellement j'utilise Oniros ou Cthulhu, bon voyez quoi (oui d'ac' je suis ptêt pas super informé sur le dernier jeu trop top qui tue son cheval). J'avais envie d'un peu de changement, et puis d'un jeu utilisant une fantasy "accessible" et explicable rapidement ("alors tu vois dans Whispering Vault tu joues un Traqueur qui vient du royaume de l'Essence et qui chasse les Unbidden jusque dans les Enigmes et"... ourgh). Accessible comme par exemple Pendragon. Le mythe arthurien, tout le monde connait un peu. Manque de bol dans Pendragon c'est un peu chiant d'intégrer des persos féminins. Alors bon j'étais parti pour un petit Oniros, tranquille le félorn, quand je tombe comme ça sur Elfquest.
J'avais déjà lu la bd, je lis le jeu, c'est du basic rp, no problemo, de toutes façons on va tailler un peu dans les règles. Le gros intérêt du jeu, c'est que c'est un contexte qui s'appréhende facilement (même si les joueurs ne connaissent pas la bd) : des elfes ok on voit ah oui d'accord ils sont comme ça, un monde préhistorique on voit aussi, bon la forêt, les loups, la reconnaissance, un peut de magie elfique et zou : tout le monde est entré très facilement dans le trip, et ça a très bien fonctionné. Alors oui c'est vrai qu'à le lecture le monde et le principe même paraissent un peu limités (j'y jouerai pas des années c'est sûr), mais cela devient un point fort pour lancer une petite campagne avec des débutants, vu qu'il y a quand même de la matière, et que tout cela reste facilement gérable pour le MJ. Et mine de rien le thème sous-jacent des créatures de la nuit et de la forêt et son approche de l'intérieur est intéressante, de même que la façon dont les humains les considèrent et les traitent, les craignent, etc... On imagine bien comment cela peu donner naissance à tout un folklore, une vision déformée de ce que les personnages vivent (survie, chasse, plaisirs, etc...). Certes, on est allé assez loin dans cette direction chez White Wolf, mais j'avoue que j'aurais du mal à lancer des débutants complets dans Vampires ou Changeling (mais je me fais peut-être des idées).
Et puis chevaucher un loup à travers la forêt sous la clarté lunaire, c'est quand même rigolo non ? Donc on s'est régalé, on est prêt à remettre ça, et voilà quoi !
Elfquest est un petit jeu sympathique sans grande prétention autre que celle de vous divertir un peu. Et il y arrive drôlement bien. Le gros problème que j'ai avec ce jeu vient du fait qu'il est issu d'une très longue série de BD. Série que je ne connais pas et que je n'ai jamais lu. Alors forcément c'est rageant. On passe à coté de la plupart des infos du background.
Puis on commence à râler contre cette maquette qui est dans un style que je nommerais "le plus épuré possible avec de grands espaces pour faire plus de pages et pour vendre le jeu plus cher". Puis après on trouve que le système n'est pas génial.
Bref, ne pas connaitre cette BD m'a totalement gaché la lecture du jeu. un conseil donc, avant de vous procurer cet honnête jeu, lisez donc les BD...
Pas inoubliable, ElfQuest est un bon jeu pour ceux qui aiment les BD. Les autres trouveront des règles de magie (plutôt proches des pouvoirs psi) efficaces et simples et une règle de création de perso assez bien faite. Ils seront toutefois peut-être rebutés par les règles de combat tirées de RuneQuest 3 et donc assez complètes.
En ce qui concerne le fond du jeu, j'ai posté une critique au sujet de la version américaine, qui est celle que j'ai utilisé à l'époque où je faisais jouer. Cette critique s'intéresse donc à la traduction du jeu. Et là le travail a été, à mon goût, assez foireux : On trouve bon nombre de fautes de traduction qui donnent des phrases dénuées de sens.
Le fait que les noms anglais des personnages aient été conservé n'est pas forcement critiquable (d'autant qu'elles étaient présentées avec l'écran) mais que des noms de créatures aient été conservé en anglais plutôt que de chercher une bonne équivalence française est moins acceptable.
Donc, même si cette version française a bénéficiée d'une impression de bien meilleur qualité que son homologue américaine, je la trouve gaché par un travail de traduction discutable. La notation de la seule traduction serait donc de 1, mais comme le fond est le même que celui de la version américaine je fais une moyenne et je mets 2.
Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !
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