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Only after disaster can we be resurrected. (Tyler Durden)

Engrenage

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Références

  • Gamme : Engrenage
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Livre de base
  • Editeur : Machine à Créer
  • Langue : français
  • Date de publication : septembre 2005
  • EAN/ISBN : Pas d'ISBN ou non saisi
  • Support : Electronique
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Document en couleurs de 79 pages présenté sous trois formats (version pour imprimante en noir&blanc, une version pour imprimante en couleurs et une version deluxe) accompagné de plusieurs documents d'aide de jeu :
- Un modèle de fiche de personnage
- Un modèle de fiches de personnage non joueurs
- Un résumé des tables de jeu de quatre pages
- Un scénario d'introduction de six pages
- Les deux annexes du scénario d'introduction (fiches des PNJ et nouvelle)

Description

L'ouvrage débute par une introduction de quatre pages en forme d'histoire revisité de notre XIXe siècle. Le changement est marqué par l'apparition des phages, découverts par Louis Pasteur. A partir de là, les manifestations des phages se sont multipliées à l'état naturel, conduisant les campagnes à devenir des endroits dangereux et les mers du globes de véritables cimetières. S'en est suivie l'Enclosure, pendant lesquelles les lignes de communication ont été coupées. Les grandes nations ont à peu près survécu à l'Enclosure, mais ont du abandonner en grande partie leurs prétentions coloniales ou ont vu apparaître au sein de leur territoire des communautés autonomes.

Le deuxième chapitre dresse un panorama de sept pages des grandes nations du globe. L'Empire Aztèque a été reformé suite à l'Enclosure et a bâti un état administratif centralisé, les Etats-Unis ont été arrêtés dans leur conquête de l'Ouest par des nations indiennes soutenues par les aztèques et usant à merveille des phages, la Pologne a conquis sa liberté, la France et l'Allemagne sont dans un statu quo militaire, la Grande Bretagne asseoit son impulsion colonialiste sur une puissante flotte de dirigeables et enfin l'Afrique a vu la naissance de la Fédération Yoruba.

Le troisième chapitre concerne Héphaïstopolis et la Société du Cercle Rouge, une société secrète ayant des idées bien arrêtées sur l'origine des phages et déterminée à lutter. L'historique de la fondation de la ville et de la société, ainsi que la structure et les objectifs de cette dernière sont décrits en trois pages.

Les trois pages du quatrième chapitre concernent la Brigade Mobile de Recherche et décrivent notamment les trois personnages les plus importants de la brigade à Héphaïstopolis : Pierre Leroc, le chef de la brigade, Mnéso Laodice, son bras droit, et Raymond Denfert, l'agent scientifique local. Les caractéristiques de ces personnages sont fournies.

En quatre pages, le cinquième chapitre dresse un panorama rapide des mutations sociales et techniques qui ont affecté la société suite à l'apparition des phages et à l'Enclosure : place des femmes dans la société, apparition des dirigeables utilisant l'éther, place des communautés autonomes, etc.

Le sixième chapitre traite en six pages de l'ensemble des règles du jeu : tests simples, tests d'opposition, règles de combat, dégâts en combat ou dégâts naturels, récupération.

Les deux pages du septième chapitre résument la procédure de création des personnages. Suivent ensuite cinq chapitres traitant des différentes étapes de la création et détaillant les éventuelles listes. Le huitième chapitre traite du passé et permet aux joueurs de choisir parmi un passé d'administrateur, d'enquêteur, de guerrier, lié à la mécanique, mondain, scientifique ou trouble. Le neuvième chapitre décrit les caractéristiques et leur coût d'acquisition et d'entraînement. Le dixième chapitre décrit et liste les organes phages en dix pages. Le onzième chapitre décrit et liste les compétences et les sous-compétences en huit pages. Les sous-compétences sont des aptitudes particulières permettant d'utiliser plus efficacement ou dans des conditions particulières certaines compétences : par exemple Attaque Secondaire pour disposer d'une deuxième attaque à chaque tour de combat avec l'une des compétences de combat. Les dix-sept pages du douzième chapitre concernent l'équipement. Un concept d'encombrement existe et est mesuré par un score de masse cumulé qui ne doit pas dépasser un seuil dépendant de la Force du personnage. Chaque équipement est fourni avec ses caractéristiques et son prix en francs. A la création, un point équivaut à un franc.

Le treizième et dernier chapitre résume en deux pages les règles d'allocation des points d'expérience. Les règles de progression ont en effet été détaillés au fur et à mesure des différents chapitres : caractéristiques, compétences et organes phages.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.

Critiques

Thom'  

Déclaration d'intention
En préalable à ma critique, et histoire d'éviter les confusions, je tiens à dire que je respecte totalement les démarches des jeux amateurs et celle, plus récente, des jeux dits indépendants. Diffuser son jeu gratuitement est un acte qui, quelle que soit la qualité réelle du jeu, appelle au respect. De même, chercher à explorer les niches d'un jeu de niche - le jdr - par des petits jeux qui sont souvent source de dynamisme est une idée intéressante. L'avis que je vais décrire ici concerne Engrenage, et seulement lui.

Et mon avis, c'est que ce jeu, diffusé gratuitement sur le net comme la plupart des jeux amateurs, aurait le mérite d'être à peu près abouti, abouti au sens de terminé. Mais là, on parle d'un jeu vendu dix euros dans un format complètement électronique. Et à ce prix là, et au vu de la qualité du contenu, je suis extrêmement dubitatif, pour le moins. Autant sur la forme que sur le fond.

La forme d'abord : la maquette est pauvre et je n'apprécie pas du tout les illustrations. Même la version dite "Deluxe" ne différe que par un fond qui n'est pas sans rappeller les fonds automatiques de Powerpoint. Je vous laisse imaginer la qualité graphique du reste... Les illustrations ne sauvent rien : elles sont clairement plusieurs tons en dessous de ce à quoi on est en droit de s'attendre. Autant dans le style - mais pourquoi donc les filles ont de gros seins et les mecs de gros muscles ? - que dans son exécution - j'ai l'impression que ce sont des dessins au crayon de couleur qui ont été numérisés et insérés dans le document, pas toujours de manière heureuse. Bref, graphiquement, je suis extrêmement déçu. Si au moins les textes étaient là pour rattraper l'ensemble... Malheureusement, ce n'est pas le cas : le style n'est pas maîtrisé, on oscille tout au long de l'ouvrage et des descriptions sans véritablement d'unité. De même, le rédacteur s'adresse parfois aux meneurs de jeu, parfois aux joueurs, ce qui ne fait qu'ajouter à la confusion. Enfin, les fautes d'orthographe ou de grammaire, sans être légion, sont nombreuses et pour certaines, il est clair que ce n'est pas un simple problème de relecture.

Vient ensuite le fond. L'uchronie est un art difficile : jongler avec notre histoire, en garder la substance, tout en y ajoutant un élément perturbateur, requiert plusieurs ingrédients essentiels. Déjà, une connaissance solide de l'Histoire, afin de jongler avec les éléments fondamentaux. En l'état et avec Engrenage, il est difficile de juger, tant le contexte est survolé sans jamais atterrir. Ensuite, il faut une précision d'horloger pour jongler avec tous les petits engrenages de l'Histoire. Ici, à part pour la guerre de 1870, presqu'aucune date n'est donnée à moins d'une décennie près. Dur alors de se faire une idée exacte de l'enchaînement des événements ! Enfin, il faut une solide capacité à manier la causalité : tel événement en entraîne un autre, qui en entraîne un autre... L'effet papillon en démultiplié et à l'échelle de la planète. Engrenage n'y parvient clairement pas : les organes phages viennent comme un cheveu sur la soupe et on sent plus le souhait ludique que la véritable causalité uchronique. De même certaines parties de l'uchronie sont incompréhensibles, irréalistes, voire fausses "historiquement". En effet, difficile de savoir ce qui serait advenu des Etats allemands si la Prusse n'avait pas gagné la guerre contre la France en 1870, à mon avis, alors pourquoi parler de l'Allemagne comme si à cette époque c'était une nation établie et unie ? De même, la renaissance d'un Empire Aztèque sur un territoire peuplé seulement à moitié d'indiens et sur lequel les blancs avaient déjà le contrôle des terres et des ressources me paraît peu probable. Enfin, certains événements historiques sont complètement passés sous silence, mais comme on ne sait pas quand exactement la découverte des phages devient perturbatrice dans notre XIXe siècle, impossible pour le meneur de savoir si l'événement en question doit être modifié. Un exemple précis : que serait-il advenu dans le conflit entre la France et les juaristes au Mexique ?

Je m'étalerai aussi un peu sur le système de jeu, directement inspiré, si je ne m'abuse, du storytelling system, en ce qui concerne la résolution des actions. Il se trouve que je n'aime pas ce système, pas plus que l'idée de double échelle de réussite (ie le score à faire sur les dés n'est pas fixe, pas plus que le nombre de réussites à obtenir). Même White Wolf a abandonné ce système double avec Trinity, mon intuition me dit qu'il y a une raison derrière cela. Cela dit, ça n'a rien d'essentiel. De toute manière, les principes du systèmes sont expulsés en quelques pages, de même que l'a été le contexte. Plus exactement, en trente pages, en tout et pour tout. Que reste-t-il, alors, dans les cinquante pages restantes ? C'est bien simple : des listes. Liste de passés, de compétences, d'organes phages, d'armes, d'équipement, etc. Des listes, ce n'est pas à mon avis ce qui fait la qualité d'un jeu. Et lorsqu'on occupe plus de la moitié d'un jeu avec cela, je pense qu'il est clairement temps de se poser des questions. Le format ne convenait pas ? Il fallait un jeu court ? L'intérêt d'une uchronie n'est-il pas justement de pouvoir se baser au moins en partie sur l'histoire véridique ? Si oui, pourquoi trouver dans le livre de base d'Engrenage l'illustration, la description et les performances comparées de la Winchester modèle 1866 ? Qu'elle apparaisse dans une table des armes, je veux bien, mais pas besoin d'occuper autant de place pour elle et ses comparses tout aussi historiques pour certaines, quand on survole à ce point le contexte.

Ce jeu se voulait certainement un mix entre le Storytelling pour le système, Cyberpunk pour les organes phages au lieu des organes cybernétiques, et Maléfices pour le contexte historique. Las, croyez-en un amateur de mixologie, tous les cocktails ne sont pas bons, loin de là.

Allen  

Moi j'ai aimé. Je ne comptais pas poster une critique ici, j'ai pas trop l'habitude de critiquer ou de poster sur le net. Mais lorsque j'ai vu cette critique hyper négative, alors que moi je trouvais ça bien je me suis senti obligé de donner mon avis. Venons en au jeu.

La forme, je trouve la maquette sobre mais belle, elle permet notamment une lecture facile, car bien souvent les pdf (voir même les livres) sont souvent trop chargé, pleines d'innovations pour faire "bien" mais au final cela nuit à la lisibilité. Les illustrations sont correctes (j'en trouve beaucoup très bien, même si certaines sont moyennes), les couleurs pastels sont attrayantes, c'est un style qui rend le thème steampunk moins sombre, et à mon goût, plus agréable à jouer. Marre des jeux où tout est noir, sombre, gris... Le style d'écriture est correct, je ne suis pas un spécialiste de la langue française et ne puis donner un avis autre. J'ai compris ce que j'ai lu et cela ne m'a pas choqué.

Le fond, il s'agit d'une uchronie, c'est un bio-steampunk original. Sortant des sentiers battus et proposant une ambiance moins sombre que ce qui se fait d'habitude sur le genre. Un Steampunk biologique offrant des possibilités de jeu plus grandes qu'un steampunk classique où l'on s'enferme dans une ville, là, la nature permet aussi de partir à l'aventure. J'ai déjà plein d'idées de scénarios (dans une communauté autonome, un dirigeable...). L'histoire est abordée dans la première partie du jeu, c'est synthétique mais suffisant pour jouer. Le plus intéressant c'est qu'il y a entre le background et les équipements et autres organes phages beaucoup d'informations concernant la vie quotidienne. Combien de fois dans un jeu je me suis retrouvé à me demander comment se passent des choses simples de la vie courante !

Le système semble simple et facile d'accès. Proche par certains aspects de celui de Vampire. C'est à voir à l'usage. La création de personnage, point fort du jeu à mon avis. Là il y a tout pour créer des personnages variés sans que jamais ils ne se ressemblent. Car bien des petits jeux (pdf notamment) proposent des systèmes simples avec des personnages stéréotypés qui après un ou deux scénarios n'évoluent pas. Le nombre de compétences, d'organes phages, et autres éléments permettent de faire vraiment différent d'un perso à un autre. Les organes phages sont nombreux et variés et permettent de faire quasiment tout. Les joueurs incarnent des agents bio-augmentés de la BMR, enquête spéciale de la gendarmerie.

En conclusion ce jeu est intéressant, proposant un concept original (du bio-steampunk) qui me paraît jouable pendant longtemps, tant sur les possibilités variées de scénarios (enquêtes, aventures, explorations, ...) que sur la progression des personnages (mj et pj y trouveront leur compte). J'ai mis 4 au lieu de 5 car malgré tout on ne peut pas tout proposer en 79 pages et que s'il y a du suivi (ce que je souhaite) le jeu ne pourrai qu'en être enrichi. Voir pourquoi pas avec des détails historiques pour les puristes? Enfin, maintenant que je connais l'assassin d'Adam Romulus (voir nouvelle d'ambiance du kit de démo), j'ai hâte de faire jouer l'enquête à mes joueurs. Et j'espère que ma critique convaincra d'autres MJ de sauter le pas.

Yameld  

Acquéreur depuis peu du fascicule dédié à ce nouvel univers de jeu, je me permets à mon tour de réagir vis à vis, d'une part de la critique fort négative et sans concession formulée à l'encontre du jeu Engrenage, mais surtout dans le but de donner un avis le plus impartial possible sur celui-ci, et rien de plus.

Pour ma part je l'ai trouvé très intéressant. On devine les nombreuses heures de travail préparatoires sans nul doute passées à sa réalisation, et je trouve de fait qu'il est trop facile de dégommer à vue les auteurs d'un jeu sorti il y a à peine quelques jours, et qui n'a pas encore eu le temps de faire ses preuves. Pour ma part, ayant parcouru l'ensemble de l'ouvrage, et sachant très bien moi même en temps que Maître de Jeu qu'il n'est pas chose aisée de se lancer dans un tel projet, je trouve que ses auteurs s'en sont plutôt bien sortis, et que le résultat mérite que l'on s'y intéresse. Et même si à la base j'ai une forte préférence pour le médiéval fantastique, j'essaie de regarder ce qui se fait à côté, et il m'arrive de temps en temps de m'arrêter sur tel ou tel JdR quand il me semble digne d'intérêt, ce qui est à mon sens le cas concernant ce jeu.

Tout d'abord sur la forme, je reconnais que les illustrations ne sont peut être pas de la valeur de celles que l'on trouve dans certains ouvrages vendus dans le commerce, mais tout de même je trouve qu'il faut déjà un talent indéniable pour faire de telles illustrations. D'ailleurs, j'admets moi même ne pas savoir dessiner, et je ne me permettrais jamais de critiquer ce que je ne maîtrise pas. Même s'il est vrai que les personnages masculins présentés dans cet ouvrage sont tous pourvus de gros muscles, et que les personnages féminins y sont particulièrement à leurs avantages, je trouve justement qu'ils reflètent bien cet univers de jeu dominé par les fameux organes phages, capables de modifier de façon avantageuse le physique et les capacités de tout un chacun, la plupart des personnages évoluant dans ce monde de jeu en étant pourvus. J'ouvre aussi une parenthèse sur la somme qui est demandée pour l'acquérir, et qui ne me semble pas excessive (même si on voudrait toujours que ce soit moins), surtout quand on connaît les prix de la plupart des ouvrages vendus dans le commerce, exigeant souvent d'en posséder plusieurs afin de pouvoir y jouer. Au moins dans le cas présent, cette parution claire et concise nous permet de pouvoir se lancer rapidement dans la partie, nous proposant même un scénario type enquête, plutôt incitateur, qui ne demande qu'à servir de déclencheur à une campagne d'envergure, centrée dans un premier temps sur la grande cité d'Héphaistopolis, et pourquoi pas nous conduisant par la suite hors de celle-ci, à la recherche, pourquoi pas, de l'origine des phages, ou nous en révélant tout du moins d'avantage des probables mystères cachés à l'intérieur de ces vastes forêts sauvages et indomptées par l'homme, soumises elles aussi à diverses mutations. Cet aspect du monde n'est pas sans me rappeler d'ailleurs, et avec un réel plaisir, le jeu Polaris, hélas trop tôt abandonné, à cause entre autres du système de règles trop lourdes qui le régissait et le rendait indigeste.

Ce qui m'amène tout naturellement à discuter du fond, car je trouve que les règles du jeu ont le mérite d'être simples, compréhensibles et pratiques, ne se perdant pas dans des mécanismes complexes de jeu (ce qui ne pourrait que repousser certains MJ en herbe), offrant aux joueurs les moyens de rendre leurs personnages uniques et différents les uns des autres. Je n'ai pas pu pour l'instant tout parcourir dans ses moindres détails, mais l'ensemble me donne une bonne impression de cohésion. Les règles de création de personnage sont décrites point par point, avec beaucoup de soins apportés dans leur explication, s'adressant aussi bien aux joueurs confirmés qu'aux débutants, les "backgrounds" proposés sont judicieux et variés, et l'équipement et les talents proposés riches en diversité. Pour ma part (mais ce n'est que mon avis, et il n'engage que ma personne), j'ai l'intention de m'y essayer, et si l'impression positive que j'en ai continue de se confirmer, j'envisage de le faire découvrir à mon groupe de joueurs. En tout cas je ne regrette pas cet achat, et au minimum il rejoindra ma collection personnelle, car chaque jeu apporte quelque chose et c'est le cas pour Engrenage, c'est indéniable !

 

Engrenage est une uchronie se déroulant au XIXème siècle dans laquelle le monde a pris une nouvelle direction suite de l'apparition des phages, des créatures microscopiques qui provoquent d'étranges mutations chez les êtres vivants. Les joueurs y incarnent des gendarmes chargés d'enquêter. D'enquêter sur quoi ? Le lecteur serait bien en peine de vous le dire tant ce PDF de 79 pages est vide. La partie historique, en plus d'être écrite tantôt au futur, tantôt au passé, est particulièrement floue et peu crédible. Aucune date précise n'est donnée (un comble pour un jeu s'appuyant sur l'Histoire) et les éléments uchroniques sont peu concevables, à l'image de ce renouveau aztèque farfelu. Le décor de jeu en carton-pâte est à peine esquissé, tout au plus suggéré. Ainsi les PJ sont affectés à Héphaïstopolis, une cité nouvelle située en Camargue, dont la description tient en une page. Quand aux phages, ils sont une astuce grossière pour singer la cybertechnologie et expliquer la présence de pouvoirs aberrants. Pour ne rien arranger, le PDF est desservi par des illustrations de mauvaise qualité où dominent les grosses poitrines des héroïnes.

Pour ce qui est des règles, inspirées de celles du Monde des Ténèbres, elles offrent 10 pages d'armes en tous genres, 9 pages sur les pouvoirs octroyés par les phages et une trop longue liste de compétences et sous-compétences.

Engrenage aurait dû être un aimable jeu amateur gratuit... mais il est payant.

Cédric Ferrand - Casus Belli n°35

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