Thème(s) : Médiéval Fantastique, Science Fiction divers
Se définissant comme un jeu "médiéval-futuriste", ISTAR : Ombres et Lumières est un jeu de rôle qui prend place sur Mars. Alors que la Terre a été dévastée par des guerres intestines, l'humanité a migré vers la planète rouge (après sa terraformation) où elle a littéralement bâti un nouveau monde. Mille cent années martiennes plus tard (2200 années terrestres), Mars, coupée des autres colonies et de la Terre, est elle-même devenue un univers déchiré dans lequel ont lieu les aventures des personnages des joueurs (PJ).
Les thèmes du jeu sont l'exploration et l'aventure dans une période du Premier Arquil qui va des migrations depuis la Terre jusqu'à la chute du puissant empire de Ktyss. Les aventures ont lieu sur le continent de Vicocha, où s'est réfugiée la majeure partie de l'humanité. L'autre grand axe du jeu est la technologie. Perdue et disséminée, la technologie des humains est en grande partie oubliée mais elle est toujours présente, souvent réservée à une élite, des machines et l'électricité existent encore, à côté de transports tractés par les animaux. Cela n'empêche pas les guerres chimiques, bactériologiques ou avec des armes perfectionnées d'avoir lieu, ni l'existence d'une structure regroupant les chercheurs, le CREA. La technologie est cependant concurrencée par les pouvoirs psychiques accessibles grâce à l'ambre, une mystérieuse substance qui accroît les pouvoirs du cerveau, et par l'avènement des dieux, fruits des croyances des habitants.
Le joueur peut incarner dans ISTAR un personnage issu d'une dizaine de races disponibles. Certaines font partie des standards du genre comme les elfes ou les nains, mais ces races emblématiques acquièrent dans le jeu une dimension nouvelle. Les elfes sont ainsi des machines de guerre mises au point par les humains sur cette bonne vieille terre. D'autres races jouables sont plus exotiques, à l'instar de la race des inavoués (qui ressemble à de petits gris) ou des Esprits. Chaque race propose des classes de personnage différentes, chaque classe possédant ses propres compétences.
Le personnage est défini par quatre caractéristiques : les points de vie, la force, l'agilité et la psyché. Leur score de départ est déterminé en fonction de la classe du personnage (13 classes sont proposées pour un Humain de l'Ouest, de l'archer au vagabond des rêves, une sorte de magicien, en passant par l'alchimiste ou le voleur). Ainsi, un guerrier jette 30+1d20 pour déterminer sa force tandis qu'un ninja jette 1d10+10 pour déterminer la même caractéristique. Les classes influencent également l'origine sociale du personnage.
Les caractéristiques sont déterminées aléatoirement (dans une fourchette qui varie en fonction de la classe de personnage, cependant) mais elles peuvent être augmentées. Par exemple, utiliser beaucoup sa force (10 actions) permet de l'augmenter (d'un point), résister à une maladie permet d'augmenter la constitution.
A sa création, chaque personnage doit choisir trois des compétences offertes par sa classe qu'il maîtrisera à un niveau de novice. Pour ce faire, il pourra trouver un maître ou se surpasser. L'améliortation d'un personnage se fait en acquérant de nouvelles compétences ou en développant celles qu'il possède déjà. Chacun des six niveaux d'une compétence (de novice à lumineux) permet en effet d'accéder à un ou plusieurs pouvoirs et avantages. Par exemple un personnage compétent en "contortionniste" pourra s'échapper d'un trou étroit s'il est novice, et de toute force physique, solide ou liquide qui le bloquerait s'il est de niveau Lumineux.
La magie est gérée par des rituels dont les effets possibles sont décrits dans le livre de base. Par exemple, un shaman peut se lancer dans une danse rituelle pour obtenir qu'un esprit le possède, qu'un présage lui soit envoyé, qu'un esprit lui accorde un pouvoi. Les pouvoirs psychiques fonctionnent quant à eux soit comme des compétences, soit comme des pouvoirs magiques.
Les actions peuvent être résolues aléatoirement en lançant un dé (déterminé par le meneur de jeu) contre une difficulté. Le personnage peut ajouter au dé des bonus que confèrent éventuellement ses compétences pour ainsi dépasser la difficulté de l'action et réussir. Ce n'est cependant pas le seul système, le joueur peut également interpréter son personnage et décrire son action, ce qui peut lui donner le droit à un bonus, voire lui permettre de réussir automatiquement ce qu'il entreprend. Le combat illustre bien cette philosophie : bien qu'il soit géré par des jets aléatoires, un joueur qui décrit bien son coup doit battre une difficulté inférieure à celle d'un joueur imprécis. De même, les effets critiques seront plus dévastateurs si le joueur a préalablement pris le temps de décrire son coup.
Pas d'actualité récente pour cette gamme.
Cette fiche a été rédigée le 29 septembre 2013. Dernière mise à jour le 18 août 2022.
Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !