Contenu | Menu | Recherche

C'est méchant un Grog

Towers Two

.

Références

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre en couleurs, en format A5, à couverture rigide, de 112 pages.

Description

Towers Two est une campagne médiévale-fantastique qui se déroule dans un royaume (Gar) côtier gouverné par deux frères maléfiques depuis leur donjon. Ces deux frères se combattent au sein même du château pour s’approprier le pouvoir. Les aventuriers vont devoir percer les mystères de cette lignée et affronter les jumeaux afin de libérer le peuple.

Le livre est illustré par un artiste psychédélique : les illustrations utilisent des couleurs fluos et particulièrement fortes, et l’on y trouve d’ailleurs plusieurs phallus en érection.

On remarquera que cette aventure devait être écrite par le chanteur du groupe de métal Gwar, qui est décédé entre temps. L’écriture a donc repris sous l’égide de l’auteur actuel, un fan du groupe.

Après une page de titre, une de publicité, une d’illustration et un sommaire également d'une page, le livre débute par un avant-propos de l’auteur (3 pages), puis par le descriptif du contexte, de la région et des forces en présence (Adventure Background, 15 pages). On y découvre une bande de “hooligans”, des cannibales, un bordel caché dans la ville, un géant contemplatif ou encore un monstre capable de sucer tout fluide de ses proies. Les deux armées des frères sont ensuite détaillées (hommes-porcs, yeux de la mort, et autres aliens inter-dimensionnels).

Deathfuck Magic (4 pages) est le doux nom d’un type particulier de sorcellerie employée dans la contrée et notamment par l’un des frères. Il s’agit d’une magie phallique capable de produire des mutations étranges, comme des ailes ou des membres supplémentaires. L’utilisation de phallus magiques et d’un “fouet-chatte” (cunt whip en VO) sont également abordés.

Dans Running the Adventure (9 pages), l’auteur livre des idées d’aventures (comme une révolte des villageois) ainsi qu’une galerie de PNJs et de monstres locaux : gardes, villageois, libellule géante et autres cannibales.

Puis Wilderness (18 pages) offre une quinzaine de lieux et d’idées d’aventures dans la région environnante. On trouve ainsi les repaires aquatiques d’un peuple d’hommes-poissons, la ville de Mlag elle-même avec générateur de rencontres à la clé et diverses cavernes mystérieuses.

Le chapitre Razak’s Keep, suivi de The Tower of Zal (28 pages en tout) détaillent les deux repaires labyrinthiques des jumeaux, deux donjons à explorer pour les aventuriers. Une quinzaine de pièces importantes sont détaillées pour chaque, comme une salle de sport parfaite pour les tournois d’athlétisme et les salles du trône. Les faiblesses respectives des frères sont révélées.

Beneath the Tower (8 pages) révèle les souterrains cachés qui relient les deux tours et qui abritent notamment les tombes de la famille royale. Les aventuriers pourront y croiser un glory-hole médiéval, d’où émerge une horreur aux tentacules terminées par des verges turgescentes.

Enfin Final Confrontation (2 pages) donne des conseils et des pistes pour mettre en scène la confrontation finale entre les deux frères et les aventuriers, et de quoi continuer si nécessaire la campagne.

Le livre se termine par plusieurs appendices : The Browckie Draft (19 pages), c’est à dire les notes et le synopsis écrites par l’auteur originel avant sa mort, puis quatre cartes de la région et des donjons (4 pages).

Cette fiche a été rédigée le 9 septembre 2016.  Dernière mise à jour le 3 octobre 2016.

Critiques

batronoban  

Voici une aventure assez fun, bien que pas forcément originale. On tombe là dans un travers loufoque, grotesque et très vulgaire, sans véritable génie, il faut bien le dire, contrairement à d'autres productions de la gamme.

Par contre, c'est tout à fait jouable et c'est même assez fun si on passe le côté extrême et outrageant pour faire outrageant : deux seigneurs en guerre froide, une zone très sympathique façon "sandbox", des maraudeurs, pas mal de tensions et de matériel d'aventures. Et des règles de magie de "death fuck magic" ou un truc du genre.

Côté illustrations, c'est ultra fluo, très très fou et délirant, ça fait mal aux yeux, attention si vous êtes épileptiques ça va ptetre pas le faire !!

Je dirais que cette aventure fait son job mais en fait trop trop trop, et du coup ça laisse un arrière-goût pas top.

 

Critique écrite en janvier 2017.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

Aucun mot d'auteur sur cet ouvrage pour le moment.

Critiques

  • Moyenne des critiques