Livre de 96 pages couleur à couverture souple.
Un naufrage accidentel dans des eaux infestées de requins et pirates met les personnages-joueurs (PJ) sur la piste d’une citée perdue dans les jungles de l’Étendue du Mwangi. Diverses factions comme la Société des Éclaireurs (Pathfinder Society) et la Ligue des Assassins de la Mante Rouge sont également à l’œuvre afin de découvrir les secrets enfouis de la cité, tandis que des forces anciennes agissent visant dans l’ombre pour réveiller un dieu endormi.
Serpent’s Skull forme la septième campagne de Pathfinder, dans laquelle les héros devront affronter la jungle et découvrir l'héritage d’empires oubliés.
Le premier tome de cette campagne est destiné à des personnages de niveau 1. Ils devraient atteindre le niveau 4 à son terme.
Après une page de titre, une page de crédits, et un sommaire d'une page également, Foreword (2 pages) est un avant-propos du développeur qui évoque la campagne ainsi que des idées pour permettre à un joueur de choisir un nouveau personnage en cas de décès du précédent, sachant que les PJ évolueront ici dans un lieu isolé de tout. Vient ensuite le scénario Souls for Smuggler's Shiv (50 pages), divisé en 4 chapitres de longueurs inégales, à commencer par la présentation du contexte (Background, 2 pages).
Shipwrecked (8 pages) parle des règles de survie en milieu hostile, à commencer par l’importance de trouve de l’eau et de la nourriture. Le chapitre continue avec une description détaillées des PNJ bloqués sur l’île avec les PJ.
Ecology of the Serpentfolk (6 pages) traite de l’histoire, de l’écologie, de la société, de la religion et du reliquat de l’empire du peuple serpent, dont les membres forment les antagonistes majeurs de cette campagne.
Pathfinder’s Journal: Plague of Light (6 pages) est la première partie d’une nouvelle en six épisodes figurant dans chaque campagne. Il s’agit ici d’une introduction à la sagesse et aux dangers de la jungle.
Bestiary (12 pages) commence par une table de rencontre aléatoire sur l’île, puis développe 5 nouveaux monstres : 2 vermines, chacune déclinée en plusieurs variantes, 1 humanoïde monstrueux, 1 animal préhistorique, décliné en 3 types et 1 mort-vivant.
Serpent’s Skull Campaign Outline (2 pages) fournit la toile de fond de la campagne, abordant également le synopsis de chaque volume.
Pregenerated Characters (2 pages) propose 4 personnages prétirés : Ezren (magicien), Kyra, (clerc), Merisiel (roublard) et Valeros (guerrier)
Preview (1 pages) évoque le prochain épisode sur 1/2 page, tandis que la licence OGL est reproduite en dessous (1/2 page).
Le livre s’achève par 4 pages de publicité pour les produits de l’éditeur.
À noter que les 2ème et 3ème de couverture comprennent chacune 2 légendes liées à la campagne en cours et ayant trait à la faune et la flore locales.
Cette fiche a été rédigée le 9 septembre 2019. Dernière mise à jour le 8 décembre 2019.
Fan de Sword & Sorcery, j’ai fait l’acquisition de plusieurs campagnes Pathfinder, dans l’espoir de pouvoir les adapter à mon univers. Peine perdue pour la plupart, car le niveau de magie est bien trop élevé, de même que les combats à répétition et les nombreux monstres différents. C’est le cas notamment de Regent Jade, la Carrion Crown et Reign of Winter, ainsi que dans une moindre mesure Legacy of Fire. En plus, je retrouve dans ces campagnes la même ambiance que j’avais en jouant à D&D.
J’ai donc abordé la campagne Serpent’s Skull avec quelque appréhension, mais j’avoue que j’ai été enthousiasmé par ce premier tome. Les illustrations et le textes sont immersifs et les PJ devront dans un premier temps essayer de comprendre pourquoi leurs PJ se sont échoués (ils ne se souviennent de rien). L’île est hostile, il faudra donc s’organiser et trouver un moyen de la quitter en vie. D’autres personnes sont échouées en même temps, chacune avec leur objectif différent et les avoir de son côté (cela peu être utile) demandera de la diplomatie et un peu d’abnégation. C’est en voulant quitter l’ile qu’ils découvriront quelques mystères d’une époque antique. Pour le reste, c’est une aventure complètement ouverte. Au final, dans le fond comme dans la forme, ce début de campagne s’intègre parfaitement dans un univers Sword & Sorcery et elle est en plus excellente (à mon goût). Même les articles annexes sont excellents, bien pensés et liés à l’aventure.
Critique écrite en septembre 2019.
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