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Ceux que le gouvernement intergalactique appelle quand il ne reste plus aucun espoir

Brain\waste

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Références

  • Gamme : Post-Mortem
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Supplément de règles et de contexte
  • Editeur : Oriflam
  • Langue : français
  • Date de publication : avril 2004
  • EAN/ISBN : 2-914536-42-9
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livret agrafé noir et blanc (19 x 25 cm) de 32 pages.

Description

A Brain\waste, on oublie les oreilles pointues des elfes et les épées à deux mains des barbares, pour s'intéresser aux machines et à ceux qui ont osé s'en rapprocher. Même chez les morts la matrice existe. Et si ce sont principalement des cyberpunks et des shadowrunners qui arpentent les rues de cette enclave, les droïdes, robots, systèmes d'exploitation et logiciels ne sont pas oubliés pour autant. Bref, à partir du moment où on commence sa vie dans une ère cybernétique, c'est à Brain\waste qu'on commence sa mort. Le ton de l'ouvrage est fidèle à la gamme et fait de nombreux clins d'oeils aux univers de référence cyberpunks.

Le supplément est divisé en 3 parties, qui suivent la classique page de sommaire et de crédit.

"Welcome to Brain\waste" (11 pages) nous décrit l'enclave, le type de personne qui y vit, et le principe de fonctionnement de la Matrice. Cette dernière, quoi que répondant aux obligations spatiales du monde des morts, suit les mêmes principes que dans la plupart des univers cyberpunks : Une console permet de se connecter à la matrice pour trouver des informations; là, il faut éviter les programmes de protection grâce à des programmes d'intrusion ou de diversion. Dans Post Mortem, seules des consoles spéciales, les N-Cages, permettent de récupérer des informations sans être trop remarqué. On trouve aussi dans ce chapitre la table des effets infinis de l'enclave cyberpunk.

"Fusillade du vendredi soir" (13 pages) s'attarde sur les figures emblématiques de Brain\waste, classées par faction. On y trouve d'abord les unités de répression classiques et spécifiques que sont les Embaumeurs (qui recyclent les spectres usagés) et les Etrangers (qui modifient l'implantation urbaine); puis des groupuscules divers et variés, comme les Boostergangs (zonards anarchistes), Murphy et son comité de soutien (qui engagent des milices afin d'assurer la paix de leur quartier), les Barons Samedi (qui captent naturellement des informations de la matrice), et les Deadpunks (groupes de résistants anti-matrice). Pour finir des Zaibatsus (ou corporations) sont décrites, telle l'inévitable Chaos-Cola (vendeur d'ersatz), l'étonnante Virtualife (qui vous permet de revivre virtuellement), et Dispertion Media (organisateur de combats de rue sur-médiatisés). Le chapitre se clôt sur un inventaire du matériel spécial disponible à Brain\waste, ce qui inclut greffes (nouveaux Pouvoirs d'Origine Contrôlée), drogues, produits illicites, avec des exemples de fournisseurs.

"Toys On The Shelves" (6 pages) est un scénario d'enquête sur une disparition de N-Cages, qui conduira les PS sur les traces de la créature apparue dans le précédent supplément, Nécronomicon.

La dernière page du livret reproduit la Stèle (Fiche de personnage) déjà disponible dans les suppléments précédents.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.

Critiques

Fianosther  

Et bien, j'avoue que si j'adore les thèmes SF et Cyber au cinéma et en bouquins, je n'ai jamais accroché aux transposition en JDR... Mais là, c'est autre chose.

Dans la lignée du Necronomicon, Brain/waste est beaucoup plus utile pour créer des scénarios tordus qui peuvent s'intégrer avec l'au-delà hors enclaves. Bref, on peut grâce à Brainwaste couplé au Necronomicon faire des trucs sérieux aussi ! Contrairement à Donjonia où, il faut bien le dire, l'accent est surtout mis sur la caricature de D&D et des univers JDR et le délire comique. Dans Brain/waste, les clins d'oeil fusent dans toutes les directions mais beaucoup plus vers la musique, la littérature, la télé ou le ciné qu'uniquement les jeux.

Seul reproche, je le trouve un petit peu brouillon et désordonné.

Mes trucs préférés de ce supplément : Les Etrangers (haaaa... Dark City !), Murphy (Ce bon vieux Robocop) et Virtual Life (Bonjour Total Recall !)

Fabien  

Décevant. Après un Nécronomicon au mieux de sa forme et une attente un peu longue (mais accidentelle, on sait), on découvre un supplément confus : mélange de caractéristiques entre les agents secrets et les Korps, références à d'autres suppléments pas toujours claires, nouveaux concepts déboulant sans être expliqués, descriptions floues... Il faut parfois lire et relire pour tout saisir.Il manque également un peu de l'étincelle d'humour noir qu'avaient les précédents suppléments de Post-Mortem. Enfin, on voit difficilement comment introduire certains éléments de Brain/waste dans une partie de JDR.

Mais il ne faut pas tout jeter. Après avoir compris les idées, elles se révèlent conformes à l'esprit un peu délirant du jeu et sont (parfois) sympas à mettre en jeu. De plus, les illustrations sont agréables et la mise en page claire. Pour finir, le scénario (si on possède le Nécronomicon) permet de faire un tour représentatif de l'enclave et fait partie d'une campagne développant vraiment la trame de l'univers.

Pas un mauvais supplément, mais la (courte) gamme Post-Mortem a déjà donné mieux.

Maspalio  

Alors, voyons voir le nouveau venu... Donc à la première lecture, c'est moins drôle, moi précis, un peu confus (report de page) et avec des abréviations pas forcement faciles d'accès au début... donc bof, bof. Mais après une deuxième relecture, et accompagné de mon livre de base de cyberpunk (j'étais en préparation de campagne), on se rend compte que c'est truffé de clin d'oeil à l'anticipation ou cyber en général. Cela saute moins au yeux de suite que pour Donjonia car Cyber est un peu moins représenté. Donc un supplément pas si sérieux que ça, bourrer d'idées vicelardes pour tourmenter ses PS adorés, qui propose des programmes, de la Cyber, une Matrice... C¿est froid, immoral, bref on est en pleine ambiance Cyber, un régal !

Shok Nar  

Pas drôle, pas fun, pas beau, pas intéressant. Là où on attendait une grosse caricature de toute ce que le cyberpunk peut offrir de pire ou de meilleur, nous n'avons droit qu'à un pâle erzatz d'electro débranché, et justement passé à la matrice, sauce moulinex. Il n'y a rien à tirer de tout ce fatras brouillon et ennuyeux, surtout comparé aux précédents volumes de la gamme. On comprend les références, elles sont nombreuses, mais n'ont rien d'amusants, les jeux de mots sont bidons et le scénario n'est pas non plus des passionnants. A éviter...

Madmax  

PMF - Peu Mieux Faire. Durant la courte gamme Post-Mortem, on s'est habitués à mieux. Désordonnée, beaucoup moins drôle, oublis de caractéristiques... Et en plus - mais là c'est très subjectif - j'accroche pas, et les gens à qui je prête le livre non plus... De plus, juste à la suite d'un supplément sur les institutions mortifère, certaine de celles-là disparaissent de l'enclave. On assiste cependant à une apparition d'une nouvelle satyre, pas seulement rôlistique, mais plus portée sur la culture général (TV, Musique ...), ça c'est pas mal. L'échelle aurait été sur 20, cela aurait été 10... Il va falloir se reprendre messieurs les auteurs !

Redzar  

Qu¿est-ce que je lis, Brain\waste est n¿a pas d¿humour... halala NON monsieur il est bourré de clin d¿oeil et autres mais c¿est plus subtil et oui bienvenu dans un monde cyber où le bourrin est subtil.

Donc qu¿est-ce que nous avons là, un supplément renfermant un background des plus riches qui permet d¿imaginer plein voir trop d¿idées de scénar, où les influences extérieures se ressentent, où il y a du matos à profusion (implant, programme de hack, drogue) et un scénario à la fin qui permet à tous de bien se marrer tout en s¿intégrant dans le manège des grands .Un supplément qui est mieux intégré dans l¿Au-delà que Donjonia. Et oui Donjonia est très drôle et est très parodique mais il manque des interactions qui fait que l¿on ne fait que 2/3 scénar à Donjonia. Contrairement à Brain\waste où une compagne peut s¿y dérouler sans problème. Brain\waste par ses connections et son background montre que Post-Mortem est devenu un vrai jeu et pas qu¿une simple parodie. Forcément avec tout ce matériel c¿est un peu brouillon et il faut plusieurs lectures pour tout assimiler mais connaître un jeu en l¿ayant lu qu¿une fois moi je n¿ai jamais fait.

En conclusion un bon supplément qui s¿intègre bien dans les intrigues de l¿Au-delà, qui permet d¿avoir des scénars vicieux (surtout pour les pauvres PJ qui viennent principalement d¿univers méd-fan). Pour l¿instant le supplément le plus réussi à mon goût reste toujours le Nécronomicon suivi de près par le Camp Golgotha (ben les 2 suppléments de backgroud).

Slawick Charlier  

Sans aucun doute le plus mauvais des suppléments PM. Cela ne vient pas de son écriture ou son organisation : on retrouve ici la méthode appliqué aux autres enclaves. En soit, cette enclave n'est donc pas moins riche que les autres. Le concept des mega-corporations version monde des morts peut même donner des choses intéressantes, surtout leur implantation dans d'autres enclaves. Le problème est le côté parodique qui ne marche pas du tout avec le cyberpunk. Ce type d'univers est déjà extrême : des corporations plus énormes qu'énormes, des rebelles plus rebelles que des punks, etc. Le côté parodique tombe du coup complètement à plat, et le résultat ressemble à n'importe quel autre univers Cyberpunk, ne tenant pas vraiment compte du fait que ces habitants sont morts. Il faut dire que dans ce type de monde, la population ne sont que des morts en sursis, ce qui explique que le concept passe si mal ici.

Stephane 'Docteur Fox' Renard  

Brainwaste, petit ouvrage sympathique, est d'abord fun à lire, c'est un clin d'oeil permanent à tout ce qu'on connait de fiction plus ou cyberpunk, des étrangers de Dark City aux méandres de la matrice. On s'amuse bien à reconnaitre des références connues au delà des jeux de mots, et en on manque surement un paquet, bon pretexte pour une relecture. Il y a de quoi faire que ce soit simplement une petite histoire délire avec des drones partout, et pourquoi pas des persos issus de mondes médievaux égarés dans la jungle numérique, ou une longue exploration de ruines urbaines vestiges d'un cyberpunk suffisament démoli pour atterrir dans l'autre monde : un cyberpunk-punk en somme !

Un monde virtuel plus virtuel que jamais nous permet même au passage de retourner dans l'univers d'origine numérisé pour vous et de reprendre sa vieille fiche de perso. De là à imaginer une aventure à la Total Recall incluant des personnages d'univers différent : challenge total ! Pour finir un mini scenar qui brille plus par son extravagance déjantée que par les ressorts scénaristiques. Ambiance.

 

Ce bimestre, Oriflam édite deux nouveaux suppléments pour Post-Mortem. Dans Brain/waste, les Personnages-Spectres sont invités à batifoler dans une Enclave cyberpunk. On a donc droit à la description d'une cité-immeuble qui n'est pas sans rappeler les endo-cities de Jodorowsky, le tout bardé d'électronique, de truands chargés à mort en prothèses et de flics de tout poil travaillant dans la joie et la bonne humeur pour des superpuissances omnipotentes et déshumanisées.

L'exercice était difficile : en soi, le genre cyberpunk est déjà assez caricatural et le caricaturer encore est on ne peut plus ardu. En l'occurrence, Brain/waste manque des gags à répétition qui faisaient le sel de Donjonia. Outre ce côté peu réjouissant, le supplément est confus. Il manque notamment une introduction décrivant en gros ce qu'est Brain/waste et présentant les axes principaux du supplément. Le plan est mal maîtrisé, puisque l'auteur ne cesse de faire des renvois vers la suite du texte. Les règles de piratage informatique et autres run dans la Matrice auraient mérité un meilleur développement.

Heureusement, le matériel proposé relève un peu le niveau : programmes, drogues et autres implants cybernétiques donnent envie d'en faire usage sur son PS. Le scénario, enfin, permet de poursuivre les pistes ébauchées dans le Nécronomicon. Sans profonde originalité, il reste honnête, et plutôt marrant.

Éric Paris - Casus Belli n°25

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