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Strychnine IV

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Références

  • Gamme : Stella Inquisitorus
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Supplément de contexte
  • Editeur : Asmodée Editions - Siroz
  • Langue : français
  • Date de publication : janvier 1993
  • EAN/ISBN : 2-908765-36-5
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 80 pages.

Description

Ce supplément décrit le système Abacus, lieu d’affrontement larvé entre les forces du Bien et du Mal dans l’univers de Stella Inquisitorus et de sinistre réputation aussi bien parmi les habitants du Stella Vaticanum et du Dunkle Reik. Ce supplément propose la description des 4 planètes ainsi que d’un amas particulier qui composent ce système. Un scénario destiné à illustrer chaque contexte décrit est proposé à chaque fois.

Après une page recto-verso de couverture intérieure, le supplément débute par les traditionnels crédits et un sommaire sur une page. Dès la page suivante, l’ambiance est lancée avec une histoire du système (Historique, 7 pages). Le lecteur apprend les origines de la découverte d’un système pratiquement habitable et comment la situation a pu dégénérer sur les 5000 ans qui se sont écoulés pour en faire un enfer dans l’espace, la vie sur une des planète ayant notamment été complètement éradiquée suite à une catastrophe nucléaire.

Le supplément se poursuit avec la description de chacune des planètes. La première (Haven I,12 pages) est le monde sur lequel s'est écrasée une archicathédrale. Cela a provoqué un cataclysme à la surface de la planète, et incidemment détruit toute forme de vie intelligente, ce qui a manifestement entraîné des phénomènes inexpliqués. Un scénario Magnas Veritas (Un Ange a disparu) envoit sur cette planète inhabitable un groupe d’anges enquêter sur une mystérieuse disparition d’un ange d’Yves, dont l’issue pourrait bien être dans les phénomènes inexpliqués de cette planète.

La seconde planète (Virus II, 12 pages) semble de prime abord bien plus agréable et accueillante : c'est le monde qui a le moins enduré de transformation depuis la découverte du système Abacus. La raison en est simple : la planète semble capable de lutter contre des corps étrangers. Ainsi, la flore peut tuer les visiteurs imprudents et le matériel technologique se détériore extrêmement rapidement. De fait, les colons humains qui ont réussi à s’y implanter depuis les origines ont régressé à un mode de vie sauvage et n’ont plus aucune relation avec le reste de la Galaxie. Un scénario (De Charybde en Scylla) permet de faire passer des anges du côté "renégat". Contrairement aux autres scénarios, il ne se déroule pas sur la planète décrite mais propose de s’y rendre une fois la conclusion achevée…

La troisième planète (Cryo III, 12 pages) est un monde glacial et presque entièrement occupé par des vikings. Les conditions de vie y sont tellement proches de la culture d’origine des vikings qu’on croirait que cette planète a été conçue spécifiquement pour eux. De plus sa géographie très escarpée lui offre un système de défense naturelle renforcé par des batteries anti-missiles qui l’ont préservée jusqu’ici des invasions extérieures, que ce soit par des armées du Bien ou du Mal. Le scénario proposé (Un parapluie à missiles) est un scénario In Nomine Satanis et impliquera une équipe de démons dans une mission hautement diplomatique parmi les différentes maisons vikings qui régissent Cryo III.

La dernière planète (Strychnine IV, 12 pages), qui donne son nom au supplément, est une planète à l’origine fortement industrialisée et devenue depuis un champ de bataille permanent entre les forces du Bien et du Mal. L'aventure (Bienvenu (sic) à Crystal Lake) est un scénario In Nomine Satanis et propose à un groupe de démons envoyés par Andromalius d'infiltrer une colonie pénitentiaire en se faisant passer pour des criminels. Ils doivent comprendre la disparition successive de démons et ce qui se trame parmi certains prisonniers.

Le dernier monde décrit (Hellraiser, 13 pages) est en fait une énorme masse de tôles en orbite autour du soleil du système Abacus. Elle est composée de carcasses de vaisseaux spatiaux résultant du choc originel entre une Nécropole et une Archicathédrale. Ce gigantesque construct est depuis habité de créatures étranges et dangereuses. Ce chapitre détaille donc "l’écologie" de cette plate-forme navigant dans le vide de l’espace entre les créatures mentionnées et les anges et démons lançant ou entretenant des escouades et continuant à s’affronter même dans ce labyrinthe improbable. Le scénario Magna Verita fourni (Souriez vous êtes filmés) est jouable par des anges qui sont envoyés vers le Hellraiser pour y retrouver un artefact technologique.

L'ouvrage se termine par une dernière partie (Supplément, 7 pages) contenant quelques pages d'équipement, de bestiaire et de caractéristiques techniques, notamment des planètes présentées. Une double page de couverture intérieure clôture le supplément.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 9 février 2014.

Critiques

Munin  

Si vous joueurs n'étaient pas assez traumatisés par la vie quotidienne dans Stella Inquisitorus, ce supplement vous permettra d'en rajouter une couche. Le système de Strychnine IV ne sera surement pas la prochaine destination de vos vacances. En fait, si les personnages sont affectés la-bas, il s'agit plus surement d'une raison disciplinaire. Etait-ce vraiment le premier supplément à faire paraitre pour ce jeu ? Meme s'il bénéficie de l'habituelle qualité Siroz, il est totalement optionnel. Rien ne justifie l'achat de ces 76 pages.

Ainarick  

C'est pas un nom qui pète ça ? Le contenu est à l'avenant il s'agit d'un supplément with attitude, mec.

Bon à part ça, c'est un peu court, jeune homme. La description d'un système solaire (même s'il est de toute "beauté") en quelques pages, moi ça ne me suffit pas. Trois pages pour une planète et démerde toi... Dommage parce que c'est plein de bonnes idées, dans le genre pas gaies, mais de bonnes idées quand même.

Les scénars sont courts, pas vraiment passionnants, et en général plus adaptés à une meute de space marine qu'à un groupe d'anges. On voit en plus assez difficilement (ça c'est un euphémisme) comment les enchaîner. Un début un peu raté pour affirmer Stella Inquisitorus, un jeu qu'on avait déjà du mal à situer ailleurs que gentiment rangé sur l'étagère. L'idée est peut être bonne, laisser tomber SI et balancer des space marine là dedans, pour voir, un soir ou on à rien à faire... (ça c'était une billevesée).

matreve  

La lecture du livre de base de Stella Inquisitorus (SI) avait laissé pantois sur ce qu'on pouvait faire de ce jeu issu d'un croisement improbable entre INS / MV et Warhammer 40k. Strychnine  IV en tant que supplément intégralement bâclé achève de plonger dans la confusion les (quelques) aficionados que SI aurait pu convaincre.

Cela démarre par l'historique du système avec une chronologie en mode "budda, budda". Pour l'imaginaire et l'originalité, on repassera mais qui a dit que SI devait être un jeu subtil ?

Puis viennent les descriptions des 4 planètes et du Hellraiser. Pour ce dernier, cela ne fait que confirmer à quel point la gamme SI louche lourdement vers les jeux Games Workshop puisque le Hellraiser reprend l'idée des Space Hulk : les armées des Forces du Bien et des Forces du Mal se frittent par couloirs interposés hantés par des monstres errants et où de nombreux pièges sont disséminés... Mais oui, c'est bien sûr !

Quant aux planètes, on s'attend après leurs descriptions parfaitement passionnantes à trouver les cartes de terrain avec hexagones et les listes d'armées en présence... Heureusement un scénario à la fin de chacune vient nous rappeler qu'on est bien dans un supplément de jeu de rôle et non de ouargame. Ouf. Le répit sera cependant de courte durée étant donné la médiocrité des cinq histoires livrées. Mention du pire au scénario De Charybde en Scylla qui non seulement n'utilise pas le contexte de la planète présentée et propose de faire passer irrévocablement vos anges du côté renégat en expédiant le tout sur 5 pages faméliques. Merci qui, comme dirait l'autre ?

Voilà donc un supplément à ranger avec soin à côté de Vengeance pour Bloodlust ou d'autres bouquins de cet acabit, symbole de la facilité et de la nullité de ce que pouvait parfois accoucher Siroz Productions.

Critique écrite en février 2014.

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