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N'est pas mort celui qui peut être l'objet d'un crowdfunding

Sartosa

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Références

  • Gamme : Warhammer
  • Sous-gamme : Warhammer 1re édition
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Supplément de règles et de contexte
  • Editeur : Grimoire (Le)
  • Langue : français
  • Date de publication : janvier 1998
  • EAN/ISBN : 2-9514208-0-3
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Sartosa, la Cité des Pirates. Livre à couverture souple de 230 pages, en deux parties tête-bêche de 170 et 60 pages.

Description

Paru au moment où le suivi de Warhammer en VO était fortement compromis, et où le suivi VF plus qu'hésitant, les passionnés du fanzine Le Grimoire ont pris la main en publiant ce numéro 17 qui tient plus d'un supplément à part entière que d'un simple numéro. Destiné à décrire la fameuse ville de Sartosa, une cité indépendante où vivent les pirates, le livre comprend deux sections placées tête-bêche, la plus importante contenant les aides de jeu, et l'autre un scénario complet : Le Portrait d'Edouard de Russet.

La première partie débute par une description de la cité portuaire de Sartosa : au cours de la chronologie de son histoire, on apprendra que Sartosa est indépendante de la Tilée comme de l'Estalie, et qu'elle est administrée par des pirates depuis plus d'un siècle, et possède une population très hétérogène : Estaliens, Tiléens, Arabes, etc. Leurs lois basées sur une charte sont des plus surprenantes, pour quiconque n'a jamais vécu avec des pirates... La ville comme le reste de l'île sur laquelle elle est située sont décrits, ainsi que les pratiques de piraterie auxquels s'adonnent ses habitants. Le palais et la forteresse du port sont livrés avec une vue d'ensemble et un plan des lieux, et l'on trouvera également un plan de la ville. Huit personnalités de l'endroit sont présentées en pleine page, comme le Roi des Pirates ou encore Gorim, son garde du corps ogre. Ce sont ensuite quarante capitaines pirates qui sont décrits, avec leur portrait, leur personnalité, et quelques autres renseignements comme leur pavillon, et même parfois leur profil. Ils constituent les hommes les plus importants de Sartosa, de par le pouvoir qu'ils détiennent. On trouvera ensuite quelques fameuses histoires de pirates, avant de passer aux tavernes de Sartosa. Au passage, on prendra connaissance des drogues locales, et des "protégées" du bordel de Katarina, haut lieu culturel local.

Le reste de l'île n'est pas à l'abandon, et de nombreux paysans y élèvent des moutons où y possèdent des fermes, à l'ombre de l'ancienne citadelle naine désormais abandonnée. D'autres lieux singuliers sont présentés comme un volcan toujours en activité, ou un ancien château surnommé "la Dent du Dragon". Ensuite, de nouvelles professions tirées du Manuel du Joueur sont présentées adaptées et enrichies pour le contexte : Corsaire, Forban, etc. Ce sont six professions au total, accompagnées d'un lot de PNJ pour se mettre dans l'ambiance. C'est ensuite au tour des cités alliées à Sartosa d'être rapidement présentées : Brionne en Bretonnie, Riquezas en Lustrianie, et Al Haikk en Arabie. Un chapitre traite également des flottes pirates et les autres forces en présence, présentant divers navires célèbres, et les flottes des pirates, de Tilée, d'Estalie, des Emirs Arabes, ou encore les flottes des elfes des mers, des Skavens d'Abjectalie, ou des Orques des Badlands.

La suite de l'ouvrage est un répertoire géographique détaillant tour à tour les Cités Souveraines de Tilée, Les Royaumes Estaliens, les colonies de Lustrianie, les Principautés frontalières, et les Badlands qui sont décrits plus sommairement. Ce sont au total 46 pages de données précieuses, de chronologies, de cartes, et de descriptions de grandes villes pour les voyageurs qui souhaiteraient faire le tour du Vieux Monde. Cette partie se termine sur un répertoire des compagnies maritimes du Vieux Monde, et sur un répertoire géographique récapitulant les données chiffrées des villes citées précédemment dans l'ouvrage. Au centre de l'ouvrage, quatre planches couleur illustrent le supplément. Ensuite, c'est un scénario d'une soixantaine de pages appelé Le Portrait d'Edouard de Russet. Les PJ ayant été pris en otage par des pirates seront enfermés dans le château de la Dent du Dragon et découvriront un tableau très étrange... Conçu pour pouvoir démarrer après un des quatre épisodes des Pierres du Destin, ou du supplément Sombre est l'Aile de la Mort. Des PJ pré-tirés sont livrés, ainsi que des règles additionnelles ou des aides de jeu concernant certains lieux, des légendes, des tables de nourriture, de boissons, et d'événements. Une table de parité des monnaies est fournie, ainsi que des règles sur la boisson, et les combats en mer. Toute une série de maladies horribles parfois inspirées de maladies réelles sont présentées pour mettre un peu de piquant dans le jeu, ainsi que des règles sur le vieillissement des personnages.

Pour information, un errata d'une page recto-verso est diffusé gratuitement, corrigeant les erreurs ou oublis présents dans l'ouvrage.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 15 juillet 2011.

Critiques

Coredump  

Ce supplément est fabuleux. Il aurait été estampillé par Jeux Descartes qu'on n'aurait pas vu la différence tant il a été réalisé avec professionnalisme. Amateurs de Warhammer, ruez-vous dessus car il est indispensable, surtout si vous avez envie de faire prendre la mer à vos joueurs ! Que cela soit pour visiter des terres inconnues ou jouer des habitants de Sartosa, de Tilée, ou d'autres pays du sud du Vieux Monde, ce supplément est la référence.

Hélas tout n'est pas parfait, et il me faut bien entendu soulever les points qui m'ont déçus. Sur la forme, les fautes de syntaxe et de français sont nombreuses, ainsi que les mots manquants... Une bonne relecture se serait imposée, car on sent que la diversité des auteurs provoque aussi une diversité des qualités d'écriture. Toujours sur la forme, j'aurais aimé qu'on évite les changement de taille de police... certes la mise en page a ses impératifs, mais tout de même. Et enfin, l'insertion de pages de publicité dans l'ouvrage nuit un peu à la qualité générale.Il faut bien vivre, j'imagine.

Coté fond, j'ai peu de choses à dire. J'aurai préféré que le supplément soit mieux structuré, et qu'un fil directeur permette de le suivre, séparant le background des règles, et gardant un même niveau d'approfondissement pour chaque partie, ce qui n'est pas le cas. On fait souvent des allers et retours, profitant d'une explication sur une auberge pour insérer un nouveau poison, etc. De même, j'aurai souhaité que Sartosa soit encore plus décrite en détail, quitte à réserver les descriptions de la Tilée et des autres pays pour d'autres suppléments.

Mais ne pinaillons pas, ce supplément est d'une qualité réellement excellente, et les petits défauts dus à la production amateur sont bien peu de chose quand on voit la qualité du papier, des illustrations couleurs, et toute l'énergie qui a été mise dans la réalisation de ce supplément. Essai transformé : s'il en fallait la preuve, on sait maintenant que les amateurs peuvent faire aussi bien que les pros.

Munin  

Décidemment, les joueurs de Warhammer ont la chance d'être bien dotés en villes. Entre Sartosa, Marienburg, et Middenheim, on a de quoi faire, et il y en a pour tous les goûts. Je ne reviendrai pas sur la critique de Coredump, car je suis du même avis : les quelques défauts ne parviennent pas à faire baisser la qualité professionnelle de l'ensemble. J'applaudis.

soner du  

Je rejoins mes chers camarades dans leurs louanges pour ce magnifique ouvrage.

La production "officielle" pour Warhammer étant plutôt axée sur le Nord du Vieux Monde, ce supplément est le meilleur Guide pour les terres "latines" du monde de ce jeu.

Non content d'être un guide de l'Ile des Pirates, il nous emmène aussi à la visite des pays environnants (Estalie, Tilée), de la lointaine Lustrianie, de la "cité des voleurs" (Brionne en Bretonnie), des Principautés Frontalières et des Badlands.Bref, ce supplément est à considérer comme un "compagnon" à Warhammer, un outil extrèmement utile pour des campagnes se déroulant hors de l'Empire.

Un errata officiel est paru (trouvable en boutique, auprès des auteurs ou peut-être sur le web). Il corrige essentiellement les carac d'un PNJ (le baron von Ribbendrop) et la description d'un autre PNJ (Miguel de Avila). Sinon, le reste des correction concerne surtout des fautes de frappe mineures. On a vu largement pire dans des ouvrages "professionnels".

Jérôme Vallée  

Un supplément nécessaire sur le Sud du Vieux Monde, qui est plein de bonnes idées. Malheureusement, la lecture de la totalité n'apporte pas grand chose d'utile : des scenarii développés et plus cohérents auraient été plus intéressants que la succession de descriptions de PNJ certes hauts en couleurs mais souvent superflus.

Point positif: la maquette est de qualité comparable à un produit professionnel et les illustrations sont de bonne qualité, même si de trop nombreuses fautes d'orthographe subsistent.

Adj  

J'ai été terriblement déçu par Sartosa, surtout après toutes les louanges que j'en avais entendues. Certes la forme est bonne pour un produit amateur : illustrations généralement de qualité et on passe un bon moment à faire la chasse aux têtes connues. Je passe aussi rapidement sur les fautes d'orthographe et de mise en page (dont une même description pour Don Tomas Valentinez et Miguel de Avila).

Le réel problème, à mon avis, vient du fond. Le monde décrit ici ne se tient pas et de plus ne correspond pas au monde de Warhammer. L'économie des royaumes du Sud semble entièrement reposer sur les importations d'or du nouveau monde. Il n'y a, semble-t-il, aucune production agricole ou manufacturée. Ils en font quoi de leur or ???

(Au passage, même cette économie est devenue caduque avec la sortie de Marienburg où l'on apprend que le commerce avec le nouveau monde est le monopole des elfes des mers et que l'Estalie est en fait un repère de pirates qui risque de bientôt devoir affronter le couroux des oreilles pointues, mais comme le supplément est paru après, on ne peut pas en vouloir au Grimoire)

Je ne m'attarderai pas sur les systèmes politiques des différents pays décrits qui bien que possibles ne me semblent guère réalistes. De plus, dans Sartosa, le niveau technologique du sud du vieux monde est nettement supérieur à celui de l'empire ou des nains. On a le sentiment que n'importe qui se balade avec une paire d'armes à feu qui sont, rappelons-le, sensées être relativement rares dans cet univers.

Ce supplément était la première production du Grimoire que j'ai achetée, et j'ai été très déçu de voir autant de références à leurs propres publications (nouvelles races, nouveaux dieux, et nouvelles carrières).

La puissance des PNJ me semble relativement élevée, mais il s'agit plutôt d'une conception personnelle de cet univers. Toujours à propos des PNJ, ils sont bien trop nombreux, je n'ai pas compté mais je crois que entre un tiers et la moitié de Sartosa est consacrée à la description de PNJ. C'est d'autant plus regrettable qu'ils n'apportent pas tous grand-chose. Ca sent un peu le remplissage.

totoro  

La cité des pirates est un bon supplément à avoir, qui donnera de bonnes idées de scénar, les petites histoires, les luttes intestines, oui pour ça c'est bien ; mais ce ne sera que la trame de fond de votre scénar, de petites références qui vous aideront, mais pas plus.

Les relations entre les pays sont un peu bizarres, on se pose presque la question de savoir si les elfes savent nager, tellement on n'en parle pas ; les armes à feu donnent l'impression d'être monnaie courante dans la cité. Bon ce sont des détails me direz-vous, certes, ça reste un supplément sympa, rempli de bonnes intentions et quand même de bonnes idées (c'est de l'amateur donc chapeau quand même), à avoir si vos pjs se décident à partir sur les traces de Surcouf ou de Hook, ou si vos pjs veulent un monde un peu barje sans virer chaotique... Voilà !!!

Deadplayer  

Ce supplément est sans doute le meilleur du grimoire, mais il aurait pu être vraiment génial... Ce genre de livre de background est ce que je préfère dans une gamme de jeu de rôles ; mais là je n'arrive pas complètement à accrocher.

Certes tout est bien décrit, intéressant, imaginatif (4/5, quand même !). Mais finalement il aurait sans doute mieux valu développer davantage la description du Vieux monde méditerranéen... pardon, méridional (Estalie, Tilée), pas assez complète pour être vraiment utilisable telle quelle, et un peu moins Sartosa, dont la description tourne un peu parfois au remplissage.

Et puis il y a la mise en page et l'orthographe, qui séparent nettement les produits du Grimoire des produits professionnels ; j'ai une certaine expérience associative, entre autres la réalisation de journaux, et vraiment il suffirait d'une personne un peu douée en la matière pour régler ce défaut ; dommage, parce que les fautes en deviennent vraiment parfois pénibles.

Coiffard  

Je ne suis pas du genre emballé en général et pourtant, là c'est un ouvrage à acquérir ! D'ailleurs je l'ai eu sur ebay. L'intéret de l'ouvrage tient dans les thèmes abordés comme également les différentes aides de jeu qui sont elles utilisable dans n'importe quelle campagne dans l'Empire (j'adore les règles sur le vieillissement des personnages). C'est un ouvrage tout en un, nul n'est besoin d'acquérir d'autres Tomes du Grimoire pour débuter une campagne dans le Sud de L'Empire. Notre campagne a déjà débuté. Les cartes (Estalie, Tilée, et surtout SARTOSA, l'île, en couleurs) et les plans sont superbes et très utiles.

David Brosselin  

Autant je suis fan des productons du Grimoire, autant je dois rester objectif : Sartosa est juste moyen. Le scénario proposé vaut le détour, mais impose de le retravailler en profondeur pour bien l'adapter à vos propres joueurs. La description de Sartosa, de ses habitants et de son fonctionnement est plaisante, ludiquement pertinente, mais souvent redondante : décrire en détail 40 capitaines pirates, c'était sans doute superflu.

Par ailleurs, la description de l'île laisse un goût d'inachevé : des chèvres, des bergers, un château, pas grand chose quoi. Et de renforcer l'impression de remplissage laissée par le trombinoscope pirate... Même si de très bonnes idées, de bons PNJs, et des descriptions inspirées incitent par ailleurs à prendre le large.

Parménion  

Voici un supplément qui invite au voyage et projette Warhammer dans l'univers de la piraterie. Le meneur inspiré pourra s'en servir pour des heures et des heures de jeu dans le Sud du Vieux Monde... Certes, quelques coquilles rappellent que c'est une production amateur et le livre est plutôt fragile, mais l'ensemble est plus riche que beaucoup de suppléments officiels !

Seul reproche : l'avancée technologique par rapport au nord me semble un peu exagérée, mais il suffit au meneur de décider que les armes à feu sont beaucoup plus rares et le défaut est corrigé.

sk8bcn  

Ahhh Sartosa ! Voilà un livre qu’il fait mal au cœur de critiquer. A l’époque de sa parution, voir un ouvrage publié par des amateurs ayant l’écrin d’un ouvrage Warhammer v.1 officiel faisait parti des événements exceptionnels et impressionnait tout amateur rêvant un jour d’être publié.

Ce n’est que récemment que j’ai lu le livre. Je cherchais un jeu pour faire du one-shot furieux, et l’idée d’utiliser Warhammer combiné au thème de la piraterie me plaisait bien. Explorer des tombes Khemri, lancer des assauts sur des navires Estaliens, explorer les temples des jungles luxuriantes de Lustrie. Ah ! Voilà matière à des parties d’aventures vite écrites et jouées (et diablement fun).

Sauf que ce n’est pas le programme de Sartosa.

Sartosa fait l’apologie du « si seulement » :

Si seulement les auteurs avaient relu le livre. L’orthographe est catastrophique (et pourtant je ne suis pas pro du Bescherelle) au point que l’on peut pister certains auteurs par leurs fautes. Parfois, l’absence de relecture fait que des phrases complètes sont manquantes. Dommage d’avoir produit un bel ouvrage (pour l’époque, on ne compare pas à Esteren là) pour échouer sur une simple absence de relecture.

Si seulement ils avaient approfondi le cadre. Sartosa est bien trop légèrement décrite. La vie des pirates, comment est respectée la charte des pirates (les lois), les ambiances etc. Le MJ va devoir définir sa Sartosa pour en faire autre chose qu’un simple QG aux PJs. La place existait. Pourquoi survoler assez rapidement Lustrie, Estalie, Tilée et Principautés Frontalières quand celles-ci auraient mérité un traitement à part ? Les textes sont bons, je ne le nie pas. Mais Sartosa en pâtit et au final, vu tout ce que le MJ devra développer, il aurait pu écrire sa propre version.

Les PNJs…ah les PNJs. L’exagération est totale. Si j’enlevais les PNJs et archétypes de ce supplément, il ne resterait que le tiers du volume. Et là encore, si seulement ils avaient récupéré un peu de feed-back. On nous décrit les 40 pirates votant pour l’élection du roi. Une faible minorité d’entre eux peut faire l’objet d’un scénario. Si le but était de créer un réseau politique dans lequel les joueurs pourraient naviguer pour essayer de prendre le pouvoir, il aurait fallu étoffer. Pour un peu, on a l’impression que tous les PNJs neutres et avec un sens de l’honneur sont pour le roi Ibrahim et les crapules sont contre. Trop manichéen ! Les liens entre eux se limitent à PNJ X est ami avec Y et déteste Z. Si seulement… Si seulement ils avaient ajouté des diagrammes présentant des influences, créé des factions et des leviers pour en prendre le contrôle et donné des objectifs et buts aux PNJ, cette partie aurait été superbe. Moi, lire 40 fiches où j’apprends qu’untel aborde les navires marchands en faisant déguiser ses hommes en femmes, ça finit par me lasser et je vois pas trop quoi écrire comme scénario là-dessus.

A ce point de la lecture, je me disais : « Bon si le scénar’ est bon, ce sera 3, sinon 2 ».

Et le scénar’… Si seulement ils l’avaient écrit. Donc les joueurs seront capturés par des pirates et trouveront le tableau qui présente…un vampire ! Ok, pourquoi pas, j’attendais de voir le développement. Les PJs sont capturés, traités par le roi Ibrahim comme des dignitaires jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’ils ne valent rien en terme de rançon. Là ils sont envoyés dans la prison de Sartosa. On nous sert une nouvelle lampée de PNJ (dont le chef des gardes, ancien ulrichéen ayant une phobie des loups depuis que…bla bla bla –j’imagine que les PJs l’égorgeront et fin de l’affaire-). Inquiet, je cherche la suite. Rien.

Bon ben si seulement ils avaient offert un vrai gros scénar’ et pas un synopsis mâtiné de PNJs.

Ca vaut 2 pour moi. L’ironie, c’est que la Tilée, l’Estalie, la Lustrie et les Principautés sont les meilleurs textes de l’ouvrage qui l’amènent à 2. Ceux-là même que j’aurais supprimés si j’avais dû écrire Sartosa. C’est tellement dommage. Si cet ouvrage avait été lu par des externes, eu un peu de feed-back et d’approfondissement, ça aurait été un succès. J’en crois sincèrement les auteurs capables. Là on échoue de peu sur presque tous les points. Un crève-cœur, j’aurais voulu être indulgent avec ce livre,mais en soit il est très médiocre.

Critique écrite en janvier 2011.

egrimm  

Un ensemble très moyen.

  • Beaucoup trop de PNJs, et pas loin d'être tous intéressants ( mais avec de belles illustrations cependant - et un ensemble qui peut servir à tout type de jeu de cette veine - Pavillon Noir ou 7e Mers...)
  • Une description de l'ile sympathique mais succincte, trop pour être exploitée.
  • Les scénarios sont très mauvais....vraiment....mais comme souvent avec le grimoire.

Les descriptions de la Tilée et l'Estalie sont, comme dit plus haut, sans doute les plus réussis du supplément.

C'est dommage.

Critique écrite en février 2012.

 

Pavillon noir sur Warhammer !

Dernière production du Grimoire (le prozine dédié à Warhammer JdR), Sartosa est impressionnant ! Près de 230 pages, des dessins à se damner, il n’a rien à envier à un produit professionnel (d’autant que d’anciens auteurs et illustrateurs de vénérable jeu y ont participé). Et le contenu est à l’avenant. Outre le plat de résistance, Sartosa, une sorte d’île de la Tortue version Warhammer, on trouve la description de tout le sud du Vieux Monde : Tilée, Estalie, Principautés frontalières. Et en guise de dessert : la Lustrianie. On apprécie de voir enfin ces régions développées car les informations les concernant tant dans le livre des règles que les suppléments, laissaient sur sa faim. Rien que pour ces précieux ajouts et précisions, Sartosa s’annonce indispensable. Ce qui ne doit pas occulter le reste d’ ouvrage consacré à cette fameuse île. La greffe des pirates sur le monde de Warhammer prend très bien. Mieux, cela ancre définitivement le sud dans une ambiance Renaissance qui tranche avec l’atmosphère médiévale du nord. C’est dépaysant et agréable à la fois. J’aurais juste préféré, à la place de la pléthore de PNJ (40 capitaines principaux et moult PNJ secondaires) , plus d’informations sur les us et coutumes des pirates.

Sartosa offre donc un décor complet. Toutes les règles utiles sont abordées et des scénarios viennent compléter ce guide. Et même si une orthographe approximative rappelle par moments le côté amateur du produit, ce supplément mérite largement d’intégrer votre ludothèque.

Mathieu Reversé - Casus n°116

Critique écrite en novembre 2011.

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