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N'est pas mort celui qui peut être l'objet d'un crowdfunding

OctoGones 2019

Par PM

Rubrique : Reportages
Date : 16 novembre 2019

Pour sa dixième année, 2019 a vu un changement dans l'organisation octogônale par rapport à ces dernières années. La convention avait l'habitude d'emplir le hall du sous-sol dans un joyeux capharnaüm. Or cette année, l'arrivée d'un gros éditeur de jeux familiaux, notamment dans une galaxie lointaine, a vu la majeure partie de ce hall occupé. Le pôle Imaginaire/JdR/GN s'est donc vu déporté à l'étage. Un bien (on est loin des simulateurs de courses de voitures) ou un mal (les familles –surtout quand elles sont affublées d'une poussette– n'ont pas toutes la tentation de monter à l'étage découvrir les JdR).

Les fondamentaux d'OctoGones sont cependant toujours là : arrivé le vendredi en fin de matinée (après une petite visite dans une boutique séléno-trollienne quand même) je participe un peu à l'installation des tables qui seront occupés dès l'ouverture au public en début d'après-midi. Premier écueil : le stand dévolu au GRoG n'est pas pourvu d'une prise de courant et la borne située à proximité est largement occupée par les orgas de cette partie de la convention. Heureusement les collègues de Black Book, aiguillonnés par notre "Petit Voyou" me dépanne d'une multiprise qui m'ouvre donc une ouverture pour brancher le PC "du GRoG". Second écueil quand on se rend compte que personne parmi les orgas ne connaît (et ne peut donc me donner) le code du wifi du salon pour que je puisse présenter le site (ce problème sera résolu le lendemain matin)... Plus tard, un traîne-savate traîne justement ses pieds trop près du sol et fiche en l'air mes rallonges. Heureusement un coup de main du Grand Ptéro de Rêves de Jeux me permet de remettre le site en ligne.

S'ajoute à cela que nous n'avons eu un contact que très tard avec les organisateurs pour cause de départ/remplacement de leur responsable, et que, qui plus est, les volontaires potentiels de l'équipe sont tous occupés ailleurs.  Le GRoG est donc principalement représenté durant ces trois jours par UNE personne. Heureusement que je compte sur une compagnie durant les deux après-midis suivants.

Mais pire que tout : la machine pour tirer la bière à la buvette est en rade. On dira que j'en rajoute ?

On constate rapidement qu’on a moins d'interlocuteurs que d'habitude. Les stands du GRoG et de la FFJdR (voisins et accolés) sont situés dans la zone des publications amateurs ou en cours de développement (comme Ardri), dans un coin de la salle où les gens n'ont pas, ou moins, d'incitation à passer, là où les années précédentes nous mettaient en plein passage. Un mal, peut-être, ou un bien (plus de possibilités de dégager quelques minutes pour aller voir les éditeurs et auteurs présents). Et puis la présence du Labo Kerlaft met de l’animation quand même.

Editeurs ? Les Suspects habituels, bien sûr. En vrac les 12 Singes et les Corbeaux Morts, AKA Games et Yggdrasil, Antre Monde et Posidonia, 2DSF et Batro Games, Léha et Odonata, Raise Dead et De Architecturart, sans oublier le stand des Courants Alternatifs présentant une belle série de petits jeux... À première vue quelques manquants parmi les habitués, mais en fait trois éditeurs proposant des produits typés familiaux sont relégués dans l'espace classique au sous-sol : Acritarche (avec Milky Monsters), JDR Editions (avec la boite d'initiation Tiny) et Black Book (avec bien sûr les Petits Poneys).

Comme prévu je suis rejoint le samedi après-midi par le Docteur Fox, son manuel de Monster of the Week sous le bras, et le dimanche par Ex Presidente qui doit subir les conséquences de sa transcendance nuptiale en servant de guide à de nouveaux parents. Sa présence me permet cependant de délaisser un moment le stand pour assister à une des conférences données sur la convention, en l'occurrence sur l'histoire de Casus Belli, avec la participation de représentants de la Original Serie (Didier Guiserix et Pierre Rosenthal), mais aussi de la version actuelle du titre comme Damien Coltice, de Black Book Editions.

Ex-Presidente a quand même aussi un peu de temps pour discuter à travers le salon du projet serpent de mer (mais on l'aura un jour, vous verrez ! on l'aura !) de refonte du site.

Les Fédérés sont aussi de la partie, et de leur part ou de la notre, quelques parties vont être proposées pour les découvertes du JdR par un groupe ou l'autre. L'essentiel de l'espace parties ne désemplit cependant pas.

Au final, cette nouvelle formule semble avoir plu, puisque la convention a enregistré un boom dans ses entrées, près de 20% plus nombreuses (plus de 7000 entrées) que les années précédentes. Et même si toutes n'ont pas eu vocation à venir fréquenter les allées de notre domaine, il n'y a pas eu de sentiment d'un vide par rapport aux autres années, à notre niveau.

On repart donc pour une nouvelle dizaine à partir d’octobre 2020.