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Dans un verre, 2 cuillère à soupe de sucre, 1 mesure de rhum, eau bouillante, tranche de citron

Constantinopolis

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Références

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 128 pages.

Description

Constantinople, la plus grande cité du monde médiéval. Pour les mortels, c'est le centre de l'Empire d'Orient. Pour les vampires, il s'agit d'une tentative de bâtir une cité qui rivaliserait avec Rome, Carthage ou même Enoch. Constantinople est une cité d’apparence idyllique née du rêve d’un antédiluvien Toreador (Michael) rendu possible grâce à ses deux amants : Antonius (un Ventrue) et Dracon (un Tzimisce). Ce rêve tourne toutefois à la perversion alors que Michael pousse ses deux amants à se détester l’un l’autre et sombre dans la folie. Ce dernier croit qu’il est un ange.

Après la page de titre, les crédits (1 page), et le sommaire (1 page), le Chapitre 1, Introduction (10 pages), présente le contenu du supplément. Puis viennent des références de lectures, les thèmes, atmosphères et symboles utilisés dans le supplément, ainsi qu'une évocation du point de vue des Byzantins (mortels et vampires) sur le reste du monde, et un résumé des factions religieuses présentes dans la ville.

Le Chapitre 2, Annales (History, 22 pages), raconte l'histoire de la ville de Constantinople et de ses principaux occupants vampiriques, de -2100 (date d'Etreinte de Michael, principal Mathusalem de la cité), jusqu'à 1197 (date des événements de la gamme de jeu). Le chapitre se finit en évoquant les événements qui se profilent dans l'avenir proche, à savoir la Quatrième Croisade qui ravagera la ville et détruira un grand nombre des vampires y résidant.

Le Chapitre 3, De la disposition des Lieux (Geography, 24 pages), se concentre sur la géographie de la ville, avec un tour des quatorze districts qui la composent. Il comprend une présentation des bâtiments importants et éléments notables du quartier pour les humains et les vampires ; le plan de la ville se trouve en fin d'ouvrage. Le chapitre se termine par un survol de la géographie de l'Empire byzantin, avec ses possessions occidentales (Thrace, Bulgarie, Balkans, péninsule grecque) et orientales (Crête, îles de la mer Egée et Asie mineure).

Le Chapitre 4, Alliances (24 pages), présente les factions vampiriques majeures de la cité. Elles sont groupées en familles (pas forcément associées à un clan unique), associées chacune à un membre de la Trinité dirigeant la ville. Elle se compose de :

  • Michael, le Père, Toreador et gérant de la foi orthodoxe ;
  • Antonius, le Fils, Ventrue et régent des domaines politiques et militaires ;
  • le Dracon Obertus, le Saint-Esprit, Tzimisce et responsable du coeur spirituel du Rêve de Michael pour la ville.

Pour chaque famille, sont fournies une liste des membres, leur organisation, les relations avec les autres familles, les préoccupations actuelles et les relations avec les étrangers. Le chapitre se termine avec d'autres groupes d'influence présentés sur le même modèle que les familles (les Latins, des agents de l'Inconnu...).

Le Chapitre 5, Les Damnés (The Damned, 34 pages), détaille les principaux vampires de Constantinople (une petite cinquantaine) triés par clans et lignées. Pour les plus importants, sont donnés les caractéristiques à utiliser en jeu, des conseils d'interprétation, et une Destinée, qui indique leur avenir possible à plus ou moins long terme dans le canon du jeu.

Enfin, le Chapitre 6, Aventures dans Constantinople (Stories in Constantinople, 7 pages), donne des conseils pour conter des chroniques basées à Constantinople, avec des pistes de scénarios basés sur les membres de la Trinité et leur entourage proche.

Le supplément s'achève sur une carte de la ville (1 page) qui indique les quartiers et lieux importants du chapitre 3, et des publicités pour d'autres livres de l'éditeur (4 pages). La VF remplace ces 4 pages de publicité par une carte de l’Anatolie (1 page) et un index (3 pages).

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 3 mars 2021.

Critiques

Munin  

On devait déjà à ces auteurs le "Montreal by Night" qui en avait surpris plus d'un. Ils récidivent ici, en proposant un background original, dans une ville à l'atmosphère unique. Constantinople est un decor passionnant pour une campagne, mais il vous faut soit :

- des personnages originaires de la ville

- des joueurs d'élite qui soient capables de s'impliquer dans les intrigues avec un sens aigu de la diplomatie.

Mais ce supplément reste une grande réussite, un des fleurons de la gamme de l'Age des Ténèbres.

Maëlkavian  

Un bon supplément mais qui est tout de même derrière Liber Jérusalem. il traite de trop de choses sans intérêt, et la ville semble si surpeuplée que l'on ne sait pas où mettre les joueurs. Une ville étape très sympa pour une chronique, mais pas plus d'après moi.

iliano montella di vetticelli  

Ce supplément très complet permet de faire des parties épiques dotées d'intrigues très intéressantes !

Le triumvirat constitué des toréadors, tzimisces et ventrues permet de créer de nombreux scénarios. De plus, la galerie de PNJ est plutôt vaste et permettra beaucoup d'intéractions avec vos joueurs.

Si comme moi, vous ne jurer que par les intrigues et pas par le combat, je pense que ce supplément est fait pour vous!!

matreve  

Grosse déception sur ce supplément. Je pensais trouver le chef d’œuvre vanté par certains, j’ai trouvé un travail certes sérieux mais désespérément classique de la production White Wolf avec ses vampires très anciens et très puissants, et leurs manipulations très improbables.

Ce qui sauve le décor à mon sens est tout simplement le thème : l’Empire Byzantin et Constantinople sont de facto des décors fascinants pour le cadre Dark Ages, une cité et une civilisation perpétuellement sur le fil du rasoir entre l’Antiquité et le Moyen Age, l’Orient et l’Occident, la gloire passée et la décadence amorcée. White Wolf a eu l’intelligence d’exploiter ce décor mais ce supplément ne saurait rivaliser avec un bon livre d’histoire et le discernement d’un bon Conteur.

Critique écrite en septembre 2011.

Astia  

Ce Liber Constantinopolis souffre de défauts de forme typiques des productions White Wolf de la fin des années 90. Une sublime illustration de couverture en couleur pour attirer le chaland mais d’obscurs griffonnages noirs et blancs anti-immersifs et souvent hors sujet à l’intérieur. Pour une ville censée être la Perle du Bosphore, bâtie à la mesure du Rêve de vampires très puissants, les illustrations ne sont ni représentatives ni inspirantes. La traduction est moyenne avec un certain nombre de fautes d’orthographe et elle manque cruellement de relecture. Un problème de contraste de certaines images en filigrane rend aussi très difficile la lecture du texte qui s’y superpose.

Sur le lore, on a droit à un écheveau complexe de secrets et de rivalités dans la plus pure tradition White Wolf. Le concept de la Trinité est assez brillant et change des villes dirigées par un unique Prince, même si les auteurs se perdent vite en considérations philosophiques fumeuses dont on a du mal à imaginer l’impact concret sur la vie mortelle et caïnite de la ville. Pour une ville dont l’atmosphère est censée être teintée de décadence et de déclin, on ne saisit pas très bien par laquelle des 10.000 intrigues elle est menacée, surtout que le futur siège de Constantinople n’est pas traité dans ce supplément. Pour être moteur d’histoires, le propos aurait mérité d’être clarifié et approfondi autour de deux ou trois oppositions majeures : iconolâtres/iconoclastes, Latins/Byzantins... En revanche, le livre couvre 1500 ans d’histoire byzantine revisitée à la sauce caïnite en restant plausible et en retombant sur ses pieds, ce qui est une petite prouesse. Pour une fois, les vampires d’Occident ont le mauvais rôle et le choix de la période fait qu’on échappe au cliché des “méchants envahisseurs Turcs assamites/cappadociens”, ce n’est pas plus mal.

Tout cela forme les pièces d’un splendide puzzle-roman qui se lit avec plaisir malgré un foisonnement parfois difficile à suivre. Le problème c’est qu’après s’être enfilé tout le contexte, c’est à dire 5 pages avant la fin du livre, le Conteur n’a toujours pas la réponse à la question qui l’intéresse au premier chef :

On. Joue. Quoi. A. Constantinople ??

Et ce ne sont pas les 5 dernières pages “d’Aventures dans Constantinople” qui vont l’aider à y répondre. Certaines ne sont pas des aventures, juste des rencontres d’un PNJ, certaines concernent un seul PJ et pas une coterie, le reste oscille entre le ridiculement dirigiste et le bout d’idée qui peut-être, en y mettant des heures de boulot, pourrait faire un démarrage de chronique envisageable.

On atteint là une autre plaie des suppléments Vampire, une véritable bipolarité qui affectait et continue à affecter la gamme. Pour un soi-disant jeu d’horreur gothique centré sur les PJ, les suppléments de background dans leur quasi intégralité semblent hurler : “vous serez simples spectateurs d’un monde badass que le Conteur va dépeindre devant vos yeux ébahis, bande de noobs“.

Pour résumer, 3/5 pour le setting fascinant mais aussi parce qu’on n’est pas seulement là pour lire un roman ou une encyclopédie, on est là pour jouer.

Critique écrite en décembre 2024.

Stephane 'Docteur Fox' Renard  

Riche, presque trop riche et trop dense!!
On sort largement des clichés traditionnels et on voit enfin des tzimisce qui sont autre chose que des bourreaux de seconde zone.

Une vraie chronique. Une vraie saga. Costaud.

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