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Whog Shrog

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Références

  • Gamme : Whog Shrog
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Livre de base
  • Editeur : Asmodée Editions - Siroz
  • Langue : français
  • Date de publication : janvier 1988
  • EAN/ISBN : 2-906723-08-8
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livret de 80 pages à couverture rigide

Description

Ce livre contient les règles de bases pour jouer à Whog Shrog, ainsi que des détails sur le monde, et un scénario. Des règles précises sont disponibles concernant la création de personnages, de vaisseaux spatiaux, les combats, ainsi que le pilotage et les batailles spatiales. Il est à noter qu'il est techniquement possible de jouer un non Whog Shrog : autres races, autres professions (marchand, soldat, pirate, scientifique, pilote, ou architecte). Sept espèces intelligentes sont détaillées : les Cheers, les Darbarians, les Marauders, les Azuréens, les Sniffsniff, les Sentinels, et les Thunderzards. Néanmoins, leur potentiel en font des personnages très déséquilibrés par rapport à un Whog Shrog, ce dernier étant bien plus puissant.

Enfin, un passage décrit l'univers et les différents endroits intéressants, de façon succincte, s'attardant sur la Boucherie : la zone du cosmos sous le contrôle du Boucher de l'Univers, Sunrith, le plus grand empire situé au centre de l'univers, et les Confins où se trouve l'Ordre du Temple issu des loges maçonniques. Des détails sur la vie et l'organisation des légions Whog Shrogs apportent ce qu'il convient de savoir sur la vie de ces guerriers impitoyables.

Une courte section contenant des Loks (PNJ ennemis du boucher de l'univers) précède une petite explication concernant l'art et la manière de jouer à Whog Shrog. Enfin, un scénario de 15 pages (Warpage Total) clôture ce livre et propose des personnages prétirés : l'escouade Ragnarok qui partiront à la recherche d'une nouvelle arme terrifiante. Ce livre émaillé de petits encarts "atmosphère" contenant des récits courts chargés de mettre le lecteur dans l'ambiance, est donc un jeu complet et ne nécessite rien de plus pour commencer à jouer.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 10 juin 2009.

Critiques

Jérémie Bouillon  

Jeu culte pour beaucoup d'anciens joueurs français, ce jeu trône sur quelques étagères à coté des premières éditions de Paranoia, d'Animonde, et d'autres raretés et ou joyaux. Jeu décalé, original, rapide et violent, il restera longtemps dans nos coeurs.

Coredump  

Whog Shrog peut paraître comme une caricature de jeu de rôles : incarner un guerrier surhumain et sans émotions, abattre ses ennemis par centaines, massacrer et piller, et en fait c'est un peu ça. Le coté plaisant vient surtout à mon avis de l'aspect "science-fiction kitsch" qui n'est pas sans évoquer en vrac les BD de Druillet, certains albums de Valérian et Lauréline, ou des dessins animés comme Albator ou Cobra. Un mélange de ridicule, d'improbable, de baroque, et de space-opera.

Malgré cela, le jeu souffre d'une piètre qualité : fautes d'orthographe et de syntaxe très nombreuses, qualité d'écriture plus que médiocre, mise en page pas soignée. Les règles sont par ailleurs émaillées de coquilles et d'erreurs qui seront néanmoins corrigés dans des errata pour la plupart. A sa sortie le jeu a bénéficié d'une campagne de publicité importante. On se demande quel succès il a pu avoir ? A l'heure actuelle, c'est plus un objet de curiosité, une pièce de collection rare et avec un cachet particulier. Je vous recommande d'essayer une partie de Whog Shrog une fois dans votre vie, pour que vous puissiez dire "je connais ce jeu, j'y étais".

yannk  

WhogShrog, tout un poème!

A la fois déconseillé aux enfants et trop extrême pour les adultes civilisés, ce jeu est en fin de compte un bon défouloir. Rare en effet de mettre autant de puissance de destruction entre les mains de joueurs. Il en ressort un style de SF dark et sanglant. L'inspiration tient incontestablement de Druillet (grandiose, baroque, violent et sentimentalement déchiré).

Une chose apparait en filigrane, et à échappé à de nombreux détracteurs, c'est l'évolution des personnages. Des brutes super entrainées sans émotions et sans peur, qui deviendront à leur insu des déchus au fur et à mesure qu'ils découvrirons des sentiments humains au contact de l'univers infini. (vous n'avez pas le monopole de l'humanité monsieur Rein*Hagen)

Et oui, l'humanisation du Whog Shrog conduit inévitablement à sa mort ou fait de lui un renégat, nouvel ennemi du boucher de l'univers. De plus le monde est vaste, et l'opportunité de jouer autre chose, dans l'autre camp est tentante au bout d'un moment...

A mettre dans la catégorie : "bon vieux jeu"

Erick N. Bouchard (Baron Samedi)  

Enfin, un jeu de rôles qui précède l'époque graisseuse des déblatérations métaphysico-nombrillique qui caractérise le genre soi-disant "atmosphèèèèère" de notre époque. Sans prétention, à la maquette affreuse (souvent illisible), à l'orthographe inhumaine, Whog Shrog n'en est pas moins diablement original, anarchiste, crache-aux-étoiles dans la plus pure lignée de Lone Sloane et autres aventuriers des univers LSD au contraire des jeux "teletubbies-j'aime-la-vie-je-fais-des-bébés" comme Animonde.

Témoin d'une époque révolue, Whog Shrog (malgré un système de jeu inutilement pointilleux) se distingue des jeux strictement "bourrins" par son panache, son look et l'Humanité qui gagne peu à peu les saccageurs... Qui, au contraire des Paladins sanguinaires, deviennent des combattants plus hésitants comme ils progressent...

Une version de meilleure qualité aurait valu un 5 étoiles.

aldanor  

superbe d'originalité ...j'ai adoré le fait de pouvoir jouer une brute sanguinaire (pas totalement lobotomisée) qui découvre petit à petit les sentiments, contrairement au soit disant gentil paladin qui massacre joyeusement et sans remords aucun, des villages entiers de gobelins sans défenses (pov 'tites bebetes).

En bref un seul mot pour decrire ce jeu politiquement incorrect et terriblement decalé....... WHOOOGGG SHROOOGGGG!!!!!!!!!

limule  

Whog Shrog, je l'ai découvert en retard. Je l'ai acquis d'occasion un peu par hasard en 1999. C'est dire si la spontanéité des années 80 qui vous faisait passer n'importe quoi pour une bonne idée était passée. Alors là, parmi une flopée de jeux bourrés de concepts, de secrets, de machinations et de rouages bien huilés, ça fait un choc. Plus basique : y'a pas.

Des super-héros ont pour mission de massacrer tout ce qui bouge jusqu'à disparition totale de l'univers. Pourquoi ? On s'en fiche. Evidemment, le premier réflexe a été de considérer ce truc comme une curiosité historique, déchet stupide et anecdotique d'une époque révolue mais enthousiaste du jdr. Et puis, je me suis dit : « et si il y avait quand même une bonne idée ? » Il y a une bonne idée. Excellente, même. Le paroxysme, l'excès, l'exagération, le gigantesque : voilà le thème du jeu, qui en fait, n'est pas du tout bourrin. C'est même un jeu très introspectif, où des personnages revêtus d'armures inaltérables sont condamnés à un contact indirect avec un univers qui leur échappe, et qu'ils ne doivent surtout pas chercher à comprendre, bien que cela soit leur seul désir. Pions certes puissants, mais en fait infimes dans un univers de démesure, leur nature quasi divine ne les empêchent pas d'être ballottés par les éléments déchaînés de la tempête à l'échelle de l'univers qui leur sert de terrain de jeu.

C'est beau, pour peu que le mj arrive à faire passer ça avec des mots. Le principe de l'humanité bafouée jusque dans l'esprit des persos, et que ces derniers découvrent peu à peu constitue un excellent moteur, apte à la création de campagnes pleines de suspense et de questionnement, bref il y a tout ce qu'il faut pour d'excellentes parties. Avec tout ces éléments, ma campagne de Whog Shrog fut une belle réussite, baroque et excessive à souhait, avec des joueurs, qui, ayant bien compris l'idée en faisaient des tonnes, non sans se poser les questions existentielles qu'il fallait, c'était parfait.

Le gros point noir de ce jeu, ce sont les illustrations. La couverture, notamment pourrait aisément prétendre au titre (pourtant très convoité) de plus laide de l'histoire du jdr. Ca plus les coquilles, plus les fautes d'orthographes, les diverses absurdités, et les règles bizarrement compliquées, ont créé un malentendu sur ce jeu trop souvent taxé de bourrinisme ultime. Je pense, par exemple que les points communs entre Nobilis et Whog Shrog sont bien plus nombreux qu'il n'y paraît, c'est juste une question d'emballage.

JC  

Que ceux qui possèdent Whog Shrog dans leur bibliothèque le conserve avec soin. Il s'agit là d'un extra-terrestre fort sympathique dans l'univers du Jeu de rôle. À la limite entre le jeu amateur et le produit édité, il se laisse facilement lire malgré une mise en page peu avenante. Après la question est : est-ce que quelqu'un y a vraiment joué ? Je ne parle pas d'une petite partie de deux heures entre copains pour rigoler avec du pastis et des cacahuètes. Je parle de vraies campagnes de jeu, vous tenant en haleine pendant plusieurs mois... Franchement je doute que ce jeu le permette, et c'est bien là toute la faiblesse de Wog Shrog : une étrange création pleine de bonne humeur, mais dont le concept même ne permet pas d'aller bien loin.

Lesendar  

Whog Shrog. LE jeu que je cherchais depuis des années...

Première déception : 80 pages de livre à peu près, ça fait même pas une soirée de lecture... Seconde déception : C'est très mal écrit, très mal mis en page et bourré de fautes de frappe, d'orthographe et d'incohérences... ça fait déjà deux gros points négatifs sur la première impression...

Les règles. On pourrait s'attendre à quelque chose de simple pour un jeu de ce genre... Mais non, tout est alambiqué, les règles se contredisent ou sont incohérentes. On sent que l'auteur avait quelque chose dans la tête, mais si on veut y jouer sans lui, c'est dur dur de tout comprendre et pourtant il y a peu de contenu. En tout cas il y a des règles sur les armes et les vaisseaux spatiaux, donc c'est sympa. Après, au MJ de faire sa tambouille...

L'univers. Là c'est LE point positif du jeu! On y joue des Gros Bourrins, mais qui à la longue vont s'humaniser... Bon le concept est sympa, mais vraiment il ne vaut pas tout le mythe qui l'entoure! Tout le monde parle de ce jeu comme étant ultra bourrin ou comme étant un jeu où les gens s'humanisent au fil des carnages... Bah on ne ressent pas ça du tout à la lecture... Et la description de l'univers, des factions ou autres, ça fait très léger... Du moins ça ne suffit pas pour jouer sur le long terme...

Conclusion: Ce jeu a sans doute beaucoup fait parler à l'époque mais ce qui est sûr c'est qu'aujourd'hui si un truc de ce genre sortait, il ne s'achèterait pas. Personne n'oserait sortir ça en jeu amateur tant c'est mal foutu de partout... On lui dirait de retourner le travailler encore et encore...

D'où le 2/5. Il donne quand même des bases pour jouer des supers bourrins...

Deek Blue  

Whog Shrog, un nom qui claque au vent de la destruction comme un étendard funeste...

Le deuxième JdR que j'ai acheté, et trop honnêtement, en bon débutant, je ne savais pas trop quoi en faire.
Les critiques ci-dessus vous l'ont déjà dit : écriture brouillonne, règles unitilement complexes, et effectivement un résultant plus proche de l'amateurisme que du professionnel.

Pourtant, telle une madeleine de Proust en acier trempé, Whog Shrog est, il me semble, le seul jeu à être un vibrant hommage à la SF de Métal Hurlant, crade, choquante et décomplexée.

Rien que pour ça, je lui donne une note qu'il ne mérite pas vraiment en l'état, plus pour l'intention que pour le résultat. D'après ce que j'ai compris, la brouille entre auteurs fait que ce jeu ne ressurgira jamais des limbes, alors allez jeter un oeil sur le hack de Kobayahi, dépoussiérez vos vieux Loane Sloane, et... En avant les histoires (de grenades atomiques et d'humanisation progressive de guerriers lobotomisés).
Longue vie au Mangeur d'Etoiles !

Critique écrite en octobre 2020.

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