Livre à couverture souple de 32 pages.
Ce scénario est le deuxième volet de la trilogie commencée avec L'Ombre de la Dernière Guerre. Il peut toutefois être joué de façon indépendante, et ce d'autant plus que l'intrigue ne fait pas suite au précédent opus, seuls quelques PNJ ou factions communs aux deux livres font le lien. Le troisième volet de la trilogie s'intitule l'Etreinte de la Griffe d'Emeraude.
Dans ce scénario, les PJ sont recrutés par le service d'espionnage de Breland, les "Lanternes Noires" de la "Citadelle", pour mettre la main sur un ancien agent du contre-espionnage de Breland qui a pris la fuite de façon inexpliquée après avoir mis la main sur un artefact magique. Les PJ découvriront en fait, au cours d'une longue course-poursuite à travers Khorvaire, que l'espion qu'ils recherchent a d'abord été transformé en vampire, puis a été asservi par l'artefact qu'il a dérobé, une épée intelligente et maléfique. Ils seront en concurrence avec plusieurs factions pour mettre la main sur le fugitif, qui dispose de nombreux moyens pour leur échapper et les obligera à emprunter de nombreux moyens de transport (nefs aériennes de la Maison Lyrandar, trains de la maison Orien) et à traverser plusieurs contrées avant que la confrontation finale n'ait lieu.
Chaque rencontre comporte de façon systématique plusieurs types d'informations : lumière, sons, règles particulières à appliquer, tactiques des PNJ, actions possibles des PJ. Des plans des lieux importants sont fournis sur les deuxième et troisième de couverture.
Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009. Dernière mise à jour le 23 août 2015.
Les trilogies, format en vogue au cinéma, sont rarement d'une qualité uniforme. Eberron décalque le modèle cinématographique jusqu'au bout en reprenant ce principe : là où Shadows of the Last War, le premier épisode, tenait la comparaison avec une solide série B hollywoodienne, Whispers of the Vampire's Blade fait office de Retour de la Vengeance II plombé par une production cupide et un réalisateur tâcheron. Dès le premier abord, le lecteur sera déçu de l'absence totale de continuité entre les deux épisodes, à l'exception d'un PNJ secondaire que les joueurs ne reconnaîtront probablement pas.
On aurait pardonné à l'intrigue d'être simpliste si elle avait été cohérente : dans leur traque d'un espion renégat pour le compte du Roi de Breland, les PJ croiseront le chemin de bien des factions, dont la plupart n'ont aucune raison d'être là, puisque leur intervention est décidée par un jet sur une table. Les scènes du scénario se succèdent artificiellement les unes aux autres, et si elles sont bien présentées, l'ensemble manque fortement d'intérêt. L'analogie cinématographique nous donne les termes pour conclure cette critique : un film d'action de commande où les effets spéciaux ont plus d'importance que le scénario et le rôle des personnages.
Philippe Fenot - Casus Belli n°29
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